Biographie d’Amy Bailey : entre Vikings et Dominion

Découvrez la biographie d’Amy Bailey, l’actrice qui se cache derrière le rôle de la princesse Kwenthrith dans la série Vikings. Le succès bientôt au rendez-vous ?

Beauté froide aux cheveux d’ébène, non ce n’est pas de Blanche-Neige dont il s’agit mais bien de l’actrice américaine Amy Bailey interprétant une autre princesse, au nom aussi imprononçable qu’énigmatique, Kwenthrith, personnage apparue dans la saison 2 de Vikings. C’est l’une des seules actrices de la série, aux côtés de Katheryn Winnick qui interprète le premier rôle féminin avec la guerrière Lagertha. Si les deux comédiennes partagent le même plateau, leurs carrières respectives sont bien différentes. Réponse dans cette biographie.

Une jeunesse loin des studios

Si pour beaucoup d’artistes, leur métier d’acteur est avant tout une vocation, cela n’a pas été le cas d’Amy Bailey. Née en 1975 au Texas, ce n’est pas vers la comédie mais vers la danse que se dirige la jeune Amy, qui étudie alors la danse classique à l’école de ballet de la ville d’Houston. Douée et à l’aise sur scène, elle est ballerine professionnelle à l’âge de 17 ans à peine et se produit dans d’illustres théâtres aux seins de compagnies londoniennes et new-yorkaises. C’est d’ailleurs dans la ville qui ne dort jamais que Amy Bailey s’éveille à un autre art, la comédie, sur les planches du prestigieux West End Theatre. Parmi les productions auxquelles elle a participé, on compte notamment les pièces « The Producers« , « Guys and Dolls« , ou encore une réadaptation d’une œuvre écrite par Woody Allen « Play it again, Sam« , sorti en film en 1972 sous le nom Tombe les filles et tais-toi en France. C’est d’ailleurs en interprétant le premier rôle féminin de cette pièce, Linda Christie, qu’elle se fait remarquer. Nous sommes alors en 2009.

Avant Vikings, Amy Bailey a brillé en ballerine

Ses débuts parmi les grands

Ses premiers rôles sur grand écran, Amy Bailey les doit à des grands noms du cinéma. D’abord à Rob Marshall (Into The Woods) qui lui confie un petit second rôle dans son adaptation de la comédie musicale Nine. Amy fait alors ses premiers pas aux côtés de glorieux acteurs comme Daniel Day-Lewis (récompensé aux Oscars 2014 pour Lincoln), entouré d’une gent féminine composée de Nicole Kidman, Judi Dench, Penélope Cruz et Marion Cotillard. Dans un registre bien différent, elle joue également dans un film familial des studios Disney ayant fait en 2010 un carton au box-office : le désormais décrié Alice in Wonderland, de Tim Burton ! Elle y interprète le second rôle d’une chapelière, au look évidement extravagant. Une toute nouvelle expérience pour elle, habituée aux décors de scène, le film étant entièrement tourné en CGI sur fond vert. Amy confie en interview que ces petits passages dans de grands studios sont aussi bénéfiques que de jouer des personnages principaux dans de plus petites productions, mais qu’à choisir entre les deux, elle apprécie incarner des rôles de premier plan. Son seul regret sur le plateau de Tim Burton ? Ne pas avoir pu fouler les planches les mêmes jours de tournage que Johnny Depp !

Des premiers rôles parmi de grands acteurs. Chapeau !

De Vikings à Dominion, les séries lui sourient

De 2011 à 2013, le monde du cinéma continue à lui ouvrir doucement ses portes puisqu’Amy Bailey tourne environ un film chaque année, et chaque fois dans un genre différent. En 2011, elle apparaît dans une comédie nommée Girl Walks Into a Bar, avec Danny de Vito (Le Pingouin de Batman le Défi, vu dernièrement dans Balade entre les tombes) et Josh Hartnett, de Penny Dreadful. Elle obtient ensuite deux rôles principaux dans des petits productions : un thriller Taken : à la recherche de Sophie Parker (à ne pas confondre avec les Taken d’Europa Corp), et un d’épouvante s’intitulant The Legend of Boogeyman, dont le réalisateur décide de refaire appel à elle en 2013 pour son film de science-fiction/catastrophe Atomic apocalypse. Mais c’est bien l’année suivante qu’Amy Bailey va compléter sa filmographie avec un nouveau lui offrant un plus grand succès : celui de la princesse Kwenthrith, dans la série Vikings. Froide et ambitieuse, Kwenthrith, l’héritière du royaume de Mercie en Angleterre, n’hésite pas à user de ses charmes pour grimper dans l’échelle sociale. C’est en se rapprochant du Roi Ecbert qu’elle rencontre au début de la saison 3 Ragnar Lothbroke avec qui elle passe un marché, trahissant ainsi Ecbert et réclamant de droit le Royaume de Mercie. Après Lagertha, voici donc un autre personnage fort dans cette série, personnage qui plait à Amy Bailey, dorénavant ravie d’être devenu comédienne.

L’une des meilleures choses dans le fait d’être acteur est cette diversité constante qui rythme nos carrières. Je peux rarement prévoir où je me trouverai d’ici quelques mois !

Hormis ses frasques et prises de pouvoirs dans Vikings, l’actrice américaine apparaît également dans la série fantastique Dominion, diffusée sur la chaine Syfy et reconduite pour une deuxième saison. Elle y joue le rôle de Clémentine, une humaine possédée par un ange, déchu pour avoir refusé de s’impliquer dans la guerre que mène Gabriel.

Amy Bailey dans Dominion : ange ou démon ?

Une carrière qui progresse lentement mais sûrement pour cette actrice originaire d’une petite ville du sud du Texas. A bientôt quarante ans – elle soufflera ses bougies le 24 octobre prochain – Amy Bailey n’en a pas fini avec le cinéma et rêve à présent de continuer à tourner avec de nouveaux grands noms du métier. Fan de fantasy, elle aspire à pouvoir travailler avec des réalisateurs tels que Peter Jackson ou encore Darren Aronovsky. Sans nul doute, nous continuerons à la voir sur grand ou petit écran.

Pour d’autres informations sur la biographie et la filmographie d’Amy Bailey, n’hésitez pas à consulter les pages Allociné et IMDb lui étant consacrées. Attention aux aléas d’Internet, ne la confondez pas avec Amy Bailey, son homonyme jamaïcaine militante pour le droit des femmes !