Animasia 2015 : La culture asiatique à l’honneur

Bilan de la onzième édition du festival Animasia à Bordeaux ! Un week-end dense entre cultures asiatiques et délires de grands enfants.

Chose promise, chose due ! Après la conférence de presse à laquelle j’ai pu assisté, l’impatience s’est fait sentir. Samedi 10 octobre, dès l’ouverture du Hangar 14 des quais bordelais, Animasia rouvrait enfin ses portes.

Un festival comme à la maison

Les allées remplies de stand de ventes de mangas et de goodies, l’exposition coréenne le long de l’entrée principale, l’espace jeu-vidéo et la piste de défilé de cosplay à l’étage, ce nouvel Animasia accueille ses visiteurs à bras ouverts. L’avantage de connaître les lieux permet de mieux profiter de ce que les exposants ont à partager. Direction l’étage pour faire aller rencontrer les invités. Après avoir retrouvé JBX et sa charmante épouse Pétulia (rencontrés au Bordeaux Geek Festival), c’est avec le Joueur du Grenier que j’ai pu passer quelques minutes à discuter des jeux vidéos ayant marqué mon enfance. Un moment improvisé dans mon programme de la journée ayant placé ce nouvel Animasia sous les meilleurs auspices !

Seb et le Joueur du Grenier, oui ils sont très sympas en vrai !

Parmi les allées de ventes de posters, de gadgets et de figurines en tous genres, petit arrêt au stand d’Eyvie, une illustratrice bordelaise. Déjà présente lors de précédentes éditions de l’Animasia, son espace coloré rempli d’illustrations de pinups, de princesses et de petits animaux craquants vaut le coup d’œil. La journée se poursuit auprès d’un stand ayant retenu mon attention. Idéalement située face au point info Mandora, l’association organisant le festival, l’équipe d’Animeka m’ont accueilli quelques instants pour m’expliquer leurs activités et le concept de leur stand. Pendant les deux jours du festival, ils organisaient un jeu-concours sous forme d’un quiz de 28 questions pour tenter de remporter des coffrets d’animés japonais. Pour la première fois exposant au festival, Animeka, c’est un site internet regroupant des articles et fiches de présentations de sortes de films et séries animés, comme une encyclopédie francophone de l’animation pour tous les fans de mangas. Je serai bien resté plus longtemps pour remplir leur mots-croisés sur les shonens, mais l’appel de la scène principale n’attend pas ! En effet, de nombreux animations s’y sont enchaînées tout le long du week-end. Concerts, jeux, blind-tests de génériques de dessins animés et rencontre avec l’équipe de la web-série Noob, c’est évidemment pour assister au traditionnel défilé de cosplay que le public s’est regroupé en masse autour de la scène. Cependant, si ces joyeuses activités font partie intégrante du festival, l’association Mandora essaie d’ajouter chaque année une touche de nouveautés.

L’espace dédié à la Corée du Sud

Comme annoncé lors de la conférence de presse, le rez-de-chaussée du Hangar 14 proposait bien une exposition et plusieurs stands dédiés à la découverte d’un large éventail de la culture coréenne. Le long de l’entrée, hanboks – costumes traditionnels- et instruments locaux guidaient les visiteurs. Tout d’abord, pendant cours de langue avec les associations « Couleur Corée » et « AECB » (Association Ecole Coréenne de Bordeaux). Ensuite, rendez-vous à l’espace de démonstration où l’on pouvait goûter les saveurs coréennes ainsi que découvrir la traditionnel cérémonie du thé, que l’on également déguster au plaisir. Attention cependant à ne rien renverser, car l’ambiance de l’autre côté de l’espace Corée. A l’image du Japon et de la Chine, la Corée du Sud vit elle aussi en équilibre entre traditions et modernité. En France, on connaît principalement cette facette du pays grâce à un phénomène auquel personne n’a pu échapper ces dernières années : la KPop ! C’est l’association « KDM » – KPop Dance Move – qui représentait cette nouvelle vague musicale pour le festival Animasia. Énergiques et pleines d’enthousiasme, ces passionnées de KPop, spécialisées dans les cours de danse reproduisant les chorégraphies de ce style, ont fait bouger les visiteurs deux jours durant. Épaulées par l’équipe de « Korean Affection from Bordeaux », une autre association visant à promouvoir l’ensemble de la culture coréenne, leur stand proposait aussi des activités telles qu’une loterie, une chasse au trésor, et des blind-tests de chanson de KPop, évidement !

KDM, passionnés de KPop et de Corée-graphie !

Un regret, hormis le fait qu’il manque un jour entre samedi en dimanche pour en profiter davantage, c’est que l’espace mis à disposition pour célébrer les 130 ans de collaboration franco-coréenne n’ait pas été mieux mis en valeur. Défaut de place, sans doute, le festival recevant chaque de plus en plus de visiteurs. En effet, lors de la conférence, Damien Beigbeder, Président du Festival Animasia, révélait le souhait de dépasser les 20 000 visiteurs lors de cette onzième édition. Pari gagné pour l’association Mandora, qui a su cette année mieux mettre à profit l’immense Hangar 14 (comparé à l’année précédente, où le nombre de visiteurs fut moins bien équilibré en samedi et dimanche) pour que l’ensemble du public profite au maximum du festival. Malgré mon grand intérêt pour la culture manga, c’est avec une plus grande impatience encore que je retrouverai l’équipe de Mandora pour leur seconde édition du BGF, prévue pour Mai 2016.