Johnny Utah est une ancienne légende du moto-cross. Il est devenu agent du FBI à la suite d’une tragédie lors d’une de ses anciennes prouesses. Alors qu’il est encore en formation, il prend connaissance d’une série de braquages spectaculaires à travers le monde mettant en danger l’économie mondiale. Pour remonter la piste, il va devoir reprendre ses anciennes activités de sportif de l’extrême.
Lorsque Hollywood est incapable d’un scénario original, les réalisateurs font un remake. Point Break en fait partie, c’est une refonte du film éponyme des années 90. Enfin, il n’a de remake que le nom : à part les noms et l’idée générale – et encore – ce Point Break ne ressemble en rien à l’original. A l’origine la bande de Bodhi n’était composée que de surfeurs braquant des banques pour pouvoir vivre la belle vie et Johnny Utah était un ancien champion de football… Là, Utah (Luke Bracey) a affaire à une bande d’écoterroristes menée par Bodhi (Edgar Ramirez). En gros, seuls les noms sont restés car le reste de l’histoire n’a rien à voir.
Je ne m’attarderai pas sur la qualité du scénario de Point Break qui ne vaut pas grand-chose. Heureusement que les scènes de sport extrême, à vous couper le souffle !, sauvent un peu la mise. C’est simple, j’ai eu le vertige lors de ces différentes scènes. Les acteurs de Point Break ne valent pas grand-chose et leur jeu ne vaut pas plus lourd. J’ai pris plus de plaisir à regarder la saga Fast & Furious – dont Point Break se déclare être la relève – alors qu’on s’ennuie ferme en attendant la prochaine scène de haute voltige.
Pour finir, il n’y a pas grand-chose à tirer – ni à dire – du remake Point Break. Les jeux d’acteurs et le scénario sont à peine compensés par des scènes de sport extrême dignes des Nuits de la Glisse et une musique discrète mais dynamique. Regardez plutôt des vidéos comme celles sponsorisées par de célèbres boissons énergétiques que Point Break… Ou alors, la version originale nettement meilleure.
Un avis de la part de Le Figaro.
Le site officiel de Point Break.