Le troisième opus de la franchise Kung Fu Panda arrive sur nos écrans. Nous retrouvons notre héros à l’appétit féroce pour de nouvelles aventures qui vont mêler bons petits plats, combats sans merci et bébés pandas trop mignons (ohhhhhh). On espère passer un bon moment, comme pour les deux volets précédents, avec bien entendu, ce petit plus qui permet au spectateur d’être quand même surpris. Les réalisateurs, Jennifer Yuh Nelson et Alessandro Carloni sont-ils parvenus à créer ce savant mélange ? Kung Fu Panda 3 va-t-il ravir les fans de l’impayable Po ?
Nous avions laissé Po, notre guerrier dragon préféré -attention spoiler pour ceux qui n’auraient pas vu les Kung Fu Panda 1 et 2 – dans son village où il avait rétabli le calme et la paix. Côté vie privée, comme disent les astrologues, il avait appris que ses parents l’avaient abandonné pour lui sauver la vie. Et justement, son père , qui a longuement voyagé pour le retrouver, débarque sans prévenir, provocant la colère de M. Ping, le papa adoptif, qui sent que son fils adoré pourrait le quitter. Et oui, ici on parlera plus famille que potes, les cinq cyclones étant quasi absents de l’intrigue – enfin à l’exception d’un seul.
La situation familiale un peu tendue n’est bientôt plus le principal problème de Po. En effet, le terrible Kaï (double en VO par la grosse voix de JK Simmons) arrive tout droit du monde des esprits et il a décidé de revenir sur terre pour voler les Chi de tout le monde. Il sème la terreur avec ses petits soldats de jade et devinez qui va être tout désigné pour l’arrêter ?
Mais pour cela, Pô doit lui-même maîtriser le Chi et s’en va donc à la montagne où vit une colonie de joyeux pandas. Rigolades et roulades dans l’herbe verte, l’ambiance n’est pas vraiment studieuse. Vous l’aurez compris, Kung Fu Panda 3 est le digne héritier de ses deux prédécesseurs. Notre héros n’a rien perdu de sa fantaisie et de sa bonhommie et a quand même beaucoup évolué, sans changer. Le scénario, bien appuyé sur sa base, continue de dérouler l’histoire de notre panda grassouillet en évitant le recyclage basique et en nous faisant ouvrir grand les yeux sur des images magnifiques.
Avant Kung Fu Panda 3, Dreamworks avait sorti En Route, sympathique film coloré destiné principalement aux jeunes nés après 2005. Ici, on retrouve une trame plus développée et pleine d’humour qui touchera un plus large public. Il y a des éléments prévisibles. Et ce ne serait même pas un vrai spoiler de raconter la fin. Mais ce qui fait de Kung Fu Panda 3 un très bon épisode de la franchise, c’est d’abord le déroulement des péripéties. Si l’histoire est simple, le rythme est soutenu et les dialogues très pertinents – ce n’est pas parce que c’est un film estampillé jeunesse que cet aspect a été négligé, bien au contraire.
Techniquement, le film est superbe. Les petits détails sont nombreux, et les images à couper le souffle, notamment la partie dans le royaume des esprits avec ses mille nuances de doré. Si vous avez l’occasion, courez le voir en 3D, c’est encore mieux. On attendait Kung Fu Panda 3 depuis longtemps et la trilogie trouve ici un épilogue aussi fou et brillant que les opus précédents et dont on sort avec le sourire aux lèvres (et éventuellement une furieuse envie de manger des petits raviolis).
Pour un autre article sur Kung Fu Panda 3, vous pouvez consulter celui du Journal du Geek.