Wolfenstein, l’ancêtre des FPS est de retour sur nos machines avec un nouvel épisode, mais dans un bon vieux FPS à l’ancienne !
Cette nouvelle aventure de Wolfenstein nous amène à une époque noire de l’histoire (revisitée) de l’humanité. En effet, l’histoire Wolfenstein : The New Order prend place dans un monde gouverné par les Nazis qui ont gagné la guerre grâce à des bonds technologiques prodigieux. Dans ce Wolfenstein, vous incarnez le soldat Blaskowitz et vous allez (ou pas?) sauver le monde.
Pour ceux qui s’en souviennent, la franchise Wolfenstein avait fait ses débuts en 1992. Las de devoir systématiquement affronter des soldats nazis lors de la seconde guerre mondiale, les petits gars de chez Machines Studios ont décidé d’innover. Dans Wolfenstein : The New Order, le joueur se retrouve catapulté dans une uchronie des années 60, où les nazis ont gagné la guerre et dominent le monde. Si l’ensemble du scénario ne présente que quelques originalités, l’idée de base de ce Wolfenstein a le mérite de sortir des sentiers battus. Des doses d’humours et des clichés admirablement bien dosés renforcent le côté légèrement décalé de cet épisode.
Le postulat de base de Wolfenstein était de reprendre la mécanique de jeu à l’âge d’or des FPS. Dans ce Wolfenstein, votre vie n’est pas régénérée rapidement après vous être pris une rafale dans les entrailles en vous cachant cinq secondes derrière une caisse et cela donne un vrai intérêt à ce genre de jeux. De même, lors de certaines missions, vous avez le choix entre deux types d’approches : l’infiltration ou foncer dans le tas. Je regrette que l’IA de Wolfenstein soit au ras des pâquerettes concernant les phases d’infiltration, où laisser un cadavre dans un couloir ne va pas déclencher une alarme… De l’autre côté, si vous êtes plutôt direct dans votre approche, Wolfenstein vous proposes quelques bonnes petites armes – en mode simple ou une dans chaque main – pour faire le nettoyage des bases nazis. La jouabilité de cet opus est celui du bon vieux FPS bourrin, pas besoin de 10 000 touches, tirer, recharger, sauter et courrir devraient suffire à 90 % des joueurs.
Graphiquement, Wolfenstein s’en tire convenablement. Si l’on peut reprocher l’aspect trop linéaire des niveaux, les textures sont telles qu’on prend du plaisir à l’exploration, et découvrir des passages secrets avec un peu de chance. Les lignes sont bien exploitées et les filtres utilisés. Bon, Wolfenstein ne mettra pas votre machine sur les rotules pour tourner pour peu que vous ayez une configuration moyenne et cela permet aux machines les plus modestes de pouvoir profiter du titre. L’un des points forts de Wolfenstein : The New Order est sa bande son avec, notamment, d’antiques musiques issues du titre originel Wolfenstein 3D qui, remises au goût du jour, évolueront au fil des missions pour coller parfaitement à l’ambiance des missions. Petits bonus : quelques clins d’œil à des titres phares des années 60 – traduits en allemand – viennent ponctuer votre progression, même s’ils ne sont pas écoutables (problèmes de droits).
Au final, Wolfenstein : The New Order fait retrouver au FPS ses lettres de noblesses avec un gameplay classique mais bigrement efficace, un scénario qui sait surprendre et une ambiance parfaitement maitrisée. D’autre articles relatifs à ce jeu sont disponibles ici :
http://www.jeuxvideo.com/jeux/pc/00048639-wolfenstein-the-new-order.htm
http://www.gamekult.com/jeux/wolfenstein-the-new-order-SU3050135792.html
