Critique – Football Manager 2014

Critique – Football Manager 2014

Bonjour à tous ! Fin octobre est sortie la dernière mouture de Football Manager 2014, comme chaque année dans le sillage des simulations foot « pures et dures » que sont FIFA et PES. La franchise reine des jeux de gestion footballistique est-elle au rendez-vous ?

Depuis plus d’une dizaine d’années, les jeux de gestion d’équipes sportives ont su faire leur trou dans un genre à part entière, à des années lumière des simulations traditionnelles. Et il faut dire que dans ce trou la série des Football Manager prend la majeure partie de l’espace, ne laissant à EA que quelques miettes de parts de marché.

SEGA a annoncé à la sortie de l’opus la bagatelle de 1000 nouveautés. Je vous avouerai que je n’ai pas compté, mais nous constatons comme chaque année que FM, fort de sa position dominante sur le marché des jeux de gestion foot, procède plus à de petites évolutions qu’à de grandes révolutions. Les mécaniques de jeu sont inchangées, nous avons toujours un grand choix d’options et de leviers : chacun peut à sa guise choisir de se charger (ou non) des entrainements, des causeries, des transferts, des négociations salariales, etc. On conserve donc de bases solides, et l’interface de jeu n’a pas évolué depuis l’an dernier, histoire de ne pas désorienter les joueurs.

Les principaux points d’améliorations que j’ai relevé sont les interactions avec les différents protagonistes (capitaine, staff, coaches adverses), que j’ai trouvé assez intéressantes, sans toutefois être la panacée. On sait que dans les rouages d’une telle machine, lorsque l’on fait un choix de la sorte, il est très difficile d’être exhaustif, et les développeurs ne peuvent pas couvrir toutes les possibilités auxquelles les gamers pourraient s’attendre en termes d’interaction.

Une des grosses nouveautés avancées par l’éditeur, c’est le gros lifting effectué sur l’interface 3D des matchs, et le moins qu’on puisse dire c’est qu’il en avait grand besoin! Alors bon, ce n’est pas FIFA (et ce n’est pas ce qu’on lui demande) mais il est vrai que les matchs 3D deviennent, année après année, supportables. Certains puristes préfèreront cependant la bonne vieille vue en 2D.

La plus grande nouveauté annoncée par SEGA a été l’introduction sur cet opus du fameux fair play financier de notre ami Platoche. Je n’ai pas trouvé ce système extrêmement contraignant à titre personnel. Clairement, cela ne pénalisera en début de partie que ceux qui prendront Chelsea ou le Real, (même si on doute de l’intérêt d’une telle démarche). L’idée en soi est intéressante et forcera aux plus dépensiers d’entre vous à soigner leur masse salariale.

Un point mineur pour certains a été une bonne satisfaction pour moi : la messagerie est visuellement beaucoup plus ergonomique que les années précédentes. Le contenu des messages a été retapé et mis en forme. Une fois de plus, ce n’est pas une révolution, mais au bout de quelques heures de jeu, le gain en temps et en efficacité est substantiel, surtout que la boite de réception constitue le centre névralgique du jeu.

Pour résumer je dirais que cet opus est toujours aussi solide année après année, et tactiquement très bon. Les joueurs trouveront quelques nouveautés mais le jeu est globalement similaire à son prédécesseur. Il s’agit d’un bon jeu, mais j’ai regretté le manque d’évolutions majeures sur ce titre.