Test : Sid Meier’s Civilization: Beyond Earth – Rising Tide

Sid Meier’s Civilization: Beyond Earth avait laissé un arrière-goût de manque de finition… Est-ce que son extension corrige le tir ? Réponse dans notre test.

L’humanité est en voie d’extinction si elle reste sur terre. Pour survivre, elle se doit de coloniser des planètes lointaines et les grandes corporations sont à l’œuvre pour tirer leur épingle du jeu. De nouvelles organisations entrent dans la danse et la découverte de gisements sous-marins va changer la donne…

Sous l’océaaaaaan, sous l’océaaaaan !

Sid Meier’s Civilization: Beyond Earth – Rising Tide… C’est long à prononcer ! Le jeu original m’avait plu, même s’il m’avait laissé un sentiment de manque de finition surtout avec les grandes étendues marines complètement inexploitées. C’est avec scepticisme que j’ai accueilli l’extension, redoutant les vastes fumisteries qu’avait subi Civilization V avec ses extensions… Et j’ai été agréablement surpris ! De nombreux changements sont à l’œuvre. Déjà graphiquement, fini cette masse verdâtre informe qu’étaient les océans, le jeu nous fait visualiser ce qui se passe sous la surface. La mise en place de ressources sous-marines exploitables donne l’idée des nouvelles possibilités : la construction de cités maritimes ! Ces dernières n’ont pas la possibilité d’agrandir leurs territoires comme les autres, il leur faut soit acheter les cases avec de l’énergie soit déplacer la cité ! Oui, les cités maritimes peuvent se déplacer – contre un coût en production – afin d’agrandir leur zone d’exploitation. Quelques nouvelles technologies et constructions sont ajoutées, ainsi qu’une nouvelle unité maritime pour agrémenter cette nouvelle possibilité. Le panel de jeu s’en trouve élargi et n’est plus aussi monotone qu’avant.

Maman les p’tits bateaux… Les vues sous-marines sont très plaisantes.

La diplomatie ce nerf de la guerre !

L’autre gros changement de Sid Meier’s Civilization: Beyond Earth – Rising Tide concerne la diplomatie. Une nouvelle ressource apparaît, celle du capital diplomatique, permettant de créer des contrats avec les autres nations. Les traits de caractères de votre leader – achetable avec les points diplomatiques – vont déterminer les échanges possibles avec les autres joueurs. Par exemple, en choisissant un caractère militaire, il est possible de négocier un contrat réduisant le coût d’entretien des unités militaires sous notre contrôle.

Il est également plus facile d’intimider son adversaire avec une forte puissance militaire et des indicateurs sont visibles afin de savoir si, oui ou non, les autres dirigeants ont peur de nous ou nous font confiance. L’autre avantage, c’est qu’il est désormais plus facile de renégocier des contrats avec les nations contre qui nous avions été en guerre, chose qui était impossible avant (ils n’aimaient pas les belliqueux). Le choix de remodeler l’aspect diplomatique de Sid Meier’s Civilization: Beyond Earth – Rising Tide était une bonne idée en soi, mais laisse apparaître deux gros problèmes.

Les allemands sont de la partie et Angela est venue elle aussi !

Tout d’abord, il est désormais impossible d’extorquer des sommes d’énergie à l’adversaire que nous avons écrasé sous notre botte militaire, de même que lui réclamer des villes. Ensuite, les accords commerciaux et scientifiques n’existent plus en tant que tel. Pour obtenir des adversaires une ressource particulière, il faut recourir aux transports/navires de commerce – désormais passables en amphibie – afin de grappiller quelques énergies, points scientifiques et ressources particulières. C’est un avantage et un inconvénient je trouve, car il n’est désormais plus possible de freiner le développement de l’ennemi en lui rançonnant ses principales ressources.

Les autres nouveautés de Sid Meier’s Civilization: Beyond Earth – Rising Tide

Que dire de plus sur les nouveautés apportées par Sid Meier’s Civilization: Beyond Earth – Rising Tide ? L’ajout de nouveaux dirigeants avec leurs propres doctrines, afin de varier le jeu. Les extraterrestres ne sont plus automatiquement belliqueux, il faudra les provoquer désormais. Mais une fois fait, ils n’hésiteront plus à vous attaquer : impossible de négocier la paix avec eux. Il y a également de nouvelles unités extraterrestres, comme les béhémoths ou des espèces de dauphins pour les océans. De nouvelles quêtes disponibles, une refonte du système de Voies (Suprématie, Harmonie et Pureté), de nouveaux aspects pour les unités et surtout, une plus grande visibilité dans l’écran de recherche.

Pour finir, je conseillerai aux amateurs Sid Meier’s Civilization: Beyond Earth – Rising Tide, ne serait-ce que pour le développement maritime, les autres améliorations étant trop timides ou encore pas assez poussées. Mais le prix de vente est, à mon goût, trop élevé pour si peu de nouveautés qui auraient dues être incluses dès le départ.

Un autre petit test.

Test : Sid Meier's Civilization: Beyond Earth - Rising Tide
Sid Meier's Civilization: Beyond Earth - Rising Tide est une bonne surprise avec le nouveau système diplomatique ou encore le développement maritime. Mais le prix de vente reste trop cher – l’équivalent du jeu de base – pour être réellement attractif.
Graphisme
Durée de vie
Gameplay
Ambiance
On aime bien
  • Construire des villes en mer
  • De nouvelles nations
  • Un système de diplomatie sympathique…
On aime moins
  • Trop peu de nouvelles unités
  • Système diplomatique encoe perfectible
  • Le prix !
4.3L'avis
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