Comme à chaque fois, la sortie d’une BD d’Astérix provoque une déferlante ahurissante de fans et de personnes souhaitant lire l’opus. Cet article va s’articuler en plusieurs sections. Dans un premier temps, je vous présenterai ce qui s’est passé autour de l’œuvre et dans une seconde partie j’entamerai la critique et vous donnerai mon avis sur la BD.
Les informations écrites dans cette section proviennent notamment de ce que j’ai pu lire sur différents sites, et notamment dans l’article d’age-BD (je vous invite à lire l’article de notre confrère). Tout d’abord, le tirage de cet exemplaire est monstrueux (20 langues et 4 millions d’exemplaires). Avec un scénario gardé très secrètement et précieusement tout au long de l’écriture, les informations sur cet opus se comptaient au goutte-à-goutte. Deux années après la sortie d’Astérix chez les Pictes, Le Papyrus de César est la deuxième collaboration de Jean-Yves Ferri (pour le scénario) et de Didier Conrad (pour les dessins)
Tout d’abord, le scénario et l’originalité ne sont pas au rendez-vous. L’histoire et sa trame sont très enfantines et le déroulement est un peu trop linéaire. La plus grande originalité est à mettre au service du mentor de Panoramix mais dont le personnage est complètement survolé et manque de profondeur. En dépit d’un scénario peu alléchant et de personnages survolés (et non survoltés), il faut reconnaître que certains jeux de mots sont bien placés.
– Un irréductible, enfin ! Es-tu Astérix, ce guerrier vif et malin que les romains redoutent ?
– Non, moi c’est Obélix, son inséparable compagnon amateur de sangliers, mais je me limite un peu en ce moment.Astérix : Le Papyrus de César
Les pigeons voyageurs, et pigeons tout court, ont eu la part belle dans Astérix : Le Papyrus de César. Technologie et média sont clairement des sous-entendus tout le long de l’album. De plus, la liberté d’expression et de la presse sont également discutés. En réalité, ce tome cache une certaine profondeur, c’est indéniable. Cependant, à défaut de creuser et d’aller suffisamment loin, les auteurs se sont contentés de toucher l’écorce et l’on reste sur notre faim.
Loin d’être mauvais, Le Papyrus de César n’est pas non plus un grand opus. C’est une bonne BD, agréable à lire mais dont il manque des morceaux pour le rendre vraiment très bon. C’est dommage mais au prix auquel il est vendu, on ne voit pas pourquoi il faudrait se priver d’une lecture sympathique.
Si vous êtes fan de l’univers d’Astérix, je vous propose de lire notre article sur Astérix : le domaine des dieux.