Bonjour tout le monde ! Pour ma première critique, j’ai choisi de vous parler du sixième album de Kyle Eastwood (oui oui, il s’agit bien du fils de Mr. Clint Eastwood) sorti en début 2013 et intitulé « The View From Here » !
Pour les non-connaisseurs de Mr. Eastwood Junior, voici une brève présentation de ce talentueux musicien. La musique, et spécialement le Jazz, est solidement ancrée dans la famille Eastwood. Ses parents ont toujours adoré cette musique, et leur fils Kyle a suivi cette passion dès son enfance. Il a grandi avec de nombreux vinyles (Miles Davis par exemple) et assisté à maintes éditions du ‘Monterey Jazz Festival’.
Outre la composition de six albums entre 1998 et 2013, nous lui devons quelques bandes originales de certains films de son père, comme Million Dollar Baby (2004), Mystic River (2002), Invictus (2009), etc. Mais sa carrière dans l’industrie du cinéma ne s’arrête pas là puisqu’il a aussi été acteur dans certains films de son père, comme par exemple Honkytonk Man (1982), The Bridges of Madison County (1995) ou encore The Outlaw Josey Wales (1976). Passons maintenant à la critique même du sixième album de Kyle Eastwood.
Lors de la première écoute de l’album, même dès la première chanson, on retrouve le Kyle Eastwood que l’on connait, on reconnait son feeling si gracieux et si varié dans ses compositions; c’est bien notre grand bassiste de jazz.
On dénote également une grande variété dans cet album, bien sûr toujours axé sur le jazz. Dès la première chanson From Rio to Havana, on se laisse prendre par la rythmique bien prononcée du piano et de la basse, non sans une pointe d’influence latino, mais toujours en subtilité avec le coté posé mais entrainant auquel Kyle nous habitue depuis des années.
Le talentueux musicien à toujours pu s’épanouir en France, et particulièrement depuis quelques années dans le calme de la campagne française, et on retrouve cet épanouissement dans la onzième chanson de l’album : Route de la Buissonne. En effet cette chanson fait référence au studio où l’album a été enregistré. Avec un magnifique son sur sa contrebasse, une ligne de batterie et de batterie groovy juste comme il faut, on se sent vraiment attiré dans son univers, surtout à l’entrée de la section cuivre! Cette chanson me rappelle Marciac, une chanson issue de son précèdent album Songs From The Château, qu’il avait écrite pour le festival Jazz In Marciac. Quand je dis qu’elle me rappelle la chanson Marciac, ce n’est pas sur un plan purement musical, mais grâce au fait qu’il nous attire vraiment dans son monde : Il nous partage réellement ce qu’il ressent à travers sa musique.
Pour décrire l’album dans son ensemble, comme je le disais au début, on retrouve une belle variété de différents jazz, toujours dans l’esprit « Eastwoodien ». On retrouve des musiciens talentueux, versatiles et qui arrivent bel et bien à s’exprimer à travers leur musique. C’est un album qui s’écoute en une fois, qui constitue une très belle suite à Songs From The Château.