En ce moment je donne des bonnes notes en musique. De Laurentis a eu la meilleure note de l’année en doublant, au passage, l’excellent Captain Kid. C’est donc de bonne humeur que j’ai entamé Sans Cesse et Sans Bruit.
La première fois que j’ai écouté l’album, j’allais mettre 1 ou 1.5/5. Je trouvais que c’était toujours la même chose : une petite musique douce avec une voix très travaillée mais dans des rythmes et des vibrations déprimantes. Cela m’avait tellement blasé que j’ai sorti l’album au plein milieu. Je me suis donc offert une second écoute en laissant plus de possibilités à l’univers de Guillaume STANKIEWICZ.
Au cours de cette seconde écoute, je me suis laissé un peu plus guider et j’ai tenté de trouver un endroit pour ce type d’ambiance. J’allais dire pour un diner aux chandelles mais c’est tellement déprimant que l’on peut réfuter cette possibilité. Et puis, il y a peu de temps, j’ai dû me rendre à un enterrement et une illumination est arrivée : oui, Guillaume STANKIEWICZ s’écoute pour son émotion et la tristesse de sa voix. Ce n’est pas péjoratif, c’est juste que Sans Cesse et Sans Bruit est taillé pour une telle utilisation.
La voix de Guillaume STANKIEWICZ est magnifique, remplie de tendresse et d’émotion. Les tonalités sont très bien posées et les accompagnements tout en douceur vont de pair avec le chanteur. L’énorme regret que je porte à cet EP c’est que les émotions portées sont souvent tristes.
Pour conclure, Guillaume STANKIEWICZ propose un EP gorgé d’émotions. Si sur 2-3 chansons cela ne me dérange pas trop, surtout à l’échelle d’un album, la quasi-totalité de l’EP est orienté dans cette direction et trop de chansons déprimantes, c’est déprimant. Dommage. Cependant, je vous conseille de l’écouter par vous-même et vous en faire une idée car la voix de l’artiste mérite le détour.