Vous vous rappelez du homard sur la tête d’une riche bourgeoise lors d’un dîner mondain qui tourne à la cacophonie et au délire ? C’était le clip de Travis dont voici une petite piqûre de rappel :
Tout d’abord on sent une graduation au cours des chansons. Si les premières chansons sont sur un ton plutôt clair et jovial (je ne parle pas des paroles mais de la musicalité des chansons), l’album s’assombrit au cours du temps. Composé de 10 chansons plutôt courtes, Everything at Once possède toutes les qualités de chansons courtes et rythmées mais aussi les défauts qui les accompagnent. En effet on sent que le groupe a voulu faire court et intense : les chansons s’enchaînent avec un bon rythme mais l’ensemble est un peu trop court.
Dans les deux derniers albums que j’ai adorés, Captain Kid et The One Armed Man, j’avais émis une déception commune : aucune chanson ne sortait du lot. Travis montre que l’expérience dans la musique est comme dans le sport : elle apporte un plus. Ici, une chanson se démarque fortement du lot et c’est 3 Miles High. C’est un véritable bijou musical à écouter à de multiples reprises. Idlewild est aussi un morceau très bien construit, il est d’ailleurs à mes yeux le plus abouti de l’album (ft. Josephine Oniyama).
Avant de conclure cet article et mon avis sur Everything at Once, j’aimerais remercier l’agence Ephélide pour ce partenariat et notamment son interlocuteur : Paul. Après m’avoir fait découvrir Captain Kid, vous m’offrez une opportunité merveilleuse avec cet album de Travis deux mois avant sa sortie officielle.
Pour en revenir à l’album lui-même, c’est pop, c’est chantant, c’est agréable, c’est de la bonne musique British. Les tonalités trouvées sont justes et les arrangements très bien maîtrisés. Si la note est inférieure à celle de Captain Kid, c’est parce que je prends en compte l’expérience du groupe Travis. Malgré un ou deux morceaux qui se détachent, Everything at Once est un cran en dessous de X or Y à mes yeux.
