Lorsque Mylène Farmer sort un album c’est toujours la même chose. Une attente extrême de ses fans, toujours plus nombreux, des mots doux lorsqu’ils donnent leur avis sur ledit album, et, surtout, un mysticisme absolu. En effet, l’engouement du public français envers Mylène Farmer tient presque du religieux. Interstellaires est sorti il y a quelques jours à peine. Après plusieurs écoutes, voici mon avis sur un album différent des précédents.
Si Adele n’a pris aucun risque en poussant ses chansons uniquement (ou presque) sur son seul organe vocal, Mylène Farmer prend le parti d’innover un peu son répertoire. Les tempos sont variés et les arrangements également et aucune chanson ne ressemble franchement à une autre. Le pari était risqué, d’autant plus qu’Interstellaires a été entrepris sans son éternel proche : Laurent Boutonnat.
Il devient rare de voir un album homogène, cohérent et agréable. Je reprends un peu l’expression de nos collègues de chartinfrance.net mais ce qu’ils disent est tellement vrai. Les textes sont travaillés et en parfaite osmose avec le titre de l’album, le tout dans une atmosphère très positive ce qui représente un tournant radical dans l’univers de la chanteuse dont les chansons les plus connues sont plutôt olé-olé.
La voix de Mylène Farmer est posée et maîtrisée depuis bien longtemps. Cependant, malgré un public déjà très présent, la chanteuse ne faisait pas toujours l’unanimité. Avec Interstellaires, elle signe un album contemporain et bourré d’optimisme et qui fait du bien en ces temps si désastreux pour notre civilisation. A l’inverse d’Adèle, elle prend un risque, celui de perdre une partie de son public et/ou de le décevoir avec des chansons interstellaires.