Comment passer à-côté du phénomène mondial ? Game of Thrones devient une référence culturelle. Qui n’a pas utilisé « Winter is coming » au moins une fois ? Qui n’a pas bu un shoot à chaque « Hodor » ? Sang, Sexe, et Suspense, on revient sur la 4ème saison, sans spoil !
On vous avait proposé un retour sur la saison 1 à 3. Je vous invite à le consulter si vous avez loupé une étape.
Difficile de parler de Game of Thrones sans dévoiler qui va mourir dans la saison. R.R. Martins nous a en effet habitué à ce genre de pratique. Que dire d’autre alors sur la saison? Et bien d’abord, parlons chiffres. Avec 2.2 millions de téléspectateurs sur la chaîne HBO le premier soir de la saison une, Game of Thrones a attiré 7.1 million de fans ce 15 juin dernier. Autant vous dire que l’affluence ne fait que se concrétiser sur cette série maintenant culte. Cela place Game of Thrones 3ème en terme d’audience US derrière, pour l’année 2013/2014, « The Big Bang Theory » et bien sur « The Walking Dead«
Alors cette saison 4 est elle aussi intéressante que les précédentes? A en croire les chiffre, il semblerait que oui. On y retrouve en effet, le goût des saisons précédentes: une trame scénaristique complexe mais structurée, des personnages majeurs auxquels on s’attache pour ensuite les voir mourir, des nouveaux arrivant qui apportent de la curiosité (en se demandant si ils vont terminer la saison ou non), une musique de générique toujours aussi fat, du sang et bien sur du sexe! L’adaptation est encore au rendez-vous. Les paysages de Game of Thrones continuent de nous surprendre et l’entrelacement des différentes intrigues ne cesse de nous demander où cela va se terminer.
Vraisemblablement, assez loin puisque Game of Thrones comporte à ce jour, 15 livres. Et son auteur ne semble pas être en voie d’arrêter le processus d’une publication par an. Rappelons que la série n’est pour le moment qu’au livre 3. En parlant de ce sujet, c’est sans doute ici le principal reproche, s’il en est un, de cette saison. C’est bien la divergence de plus en plus grande, et les libertés qui sont faites quant au récit écrit. Les réalisateurs se permettent un laxisme, bien que justifié dans l’adaptation, de la trame proposée par les livres. Nous avons à pensé que la première saison de Game of Thrones, totalement calée sur le livre, était là pour poser la base et conforter une audience minimum afin de construire un fanclub tolérant un des changements mineurs de l’histoire. Rassurez-vous, cette saison reste tout à fait dans l’idée des précédentes et cette technique n’est en rien nouvelle puisqu’elle a été appliqué pour, entre autres, le Seigneur des Anneaux.
Transition parfaite ici pour vous parler de nombreuses idées à vouloir comparer ici les deux saga. Game of Thrones en son auteur de R.R. Martins n’est pas comparable ici que dans son style (féodal fantaisie) et non dans sa structure. En effet, vous remarquerez qu’il n’y a pas de bien ou de mal, comme dans l’univers de Tolkien, mais bien des confrontations de pouvoir qui sont toutes légitimes dans leurs contextes. Bien que nous avons une tendance à vouloir haïr une maison (mais si, celle avec du rouge et un lion pour symbole), leurs volontés restent tout à fait légitimes. Cette différence est énorme puisqu’il s’agit ici d’une vision contemporaine de la société. En comparaison avec celle Noir / Blanc qui est clairement le centre de l’intrigue chez Tolkien. Sans pour autant retirer de l’intérêt, il ne faut en rien comparer les deux sagas qui ont toutes les deux un univers propre. Elles correspondent toutes deux à une vision différente de la société et une résolution divergente.
Je vous invite à consulter la page officielle de la série et le compte Twitter de l’auteur R.R. Martins
L’univers de Game of Thrones ne semble pas s’affaiblir. La construction de la série reste solide. De par la complexité de ses personnages et son intrigue, on se demande où cela va s’arrêter. Vraisemblablement, pas à cette saison (rappelez vous de notre news) On reste accrochés à notre écran pour savoir qui va mourir, quand et de la main de qui. Petit bémol à propos des largesses d’adaptation, sans non plus retirer le moindre intérêt à la série. Game of Thrones, rendez vous dans un an. D’ici là … Winter is coming …