Joker, encore un film de gros bras pour Jason Statham ?
Nick Wild est un ancien marine. Il s’est reconverti dans la protection rapprochée de riches clients. Accro au jeu et endetté, il compte quitter Las Vegas pour mener une vie meilleure. Mais lorsque son ancienne compagne Holly est retrouvée battue et laissée pour morte, il accepte de l’aider. Il découvre que le coupable est le puissant mafieux Danny DeMarco.
Statham abat-il son Joker avec ce film ?
Joker est l’adaptation cinématographique du roman Heat publié en 1985 et déjà adapté dans un film éponyme. Au début ce devait être Brian De Palma qui devait réaliser le film, mais en novembre 2012 c’est finalement Simon West qui s’occupera du film car il avait déjà dirigé Jason Statham dans Le Flingueur et Expendables 2. On retrouve également au casting des acteurs comme Stanley Tucci (Hunger Games) qui ne fait qu’une apparition, Sofia Vergara (Machete Kills) et Milo Ventimiglia (Heroes).
Jason Statham n’est pas un mauvais acteur mais ce n’est pas sa vocation de base et je le trouve plutôt convaincant dans ce film. Le point noir vient de Milo Ventimiglia dont je trouve le jeu d’acteur proche de la savate tant il est peu convainquant dans le rôle d’un puissant mafieux. Ce sont les acteurs qui gravitent autour qui lui donnent du crédit.
A Vegas, la banque perd parfois.
J’ai trouvé le scénario de Joker confus, vide de sens et le seul point intéressant est le jeu d’acteur de Jason Statham qui joue à merveille le joueur addictif et compulsif qui essaye tant bien que mal de résister. L’autre point positif de Joker concerne la mise en scène des combats. Habituellement dans ce genre de film, ces scènes sont tournées en caméra dynamique. Ici, lors des corps à corps les ralentis sont réguliers pour que le spectateur suive chaque impact sur les protagonistes.
Encore une fois on donne à Jason Statham un rôle de gros bras alors que j’estime qu’il mérite mieux que ça. Cependant la recette marche et le réalisateur aurait tort de passer à côté.
Pour finir, Joker pèche par son manque de profondeur du scénario, de certains choix dommageables d’acteurs et d’une lourdeur ennuyante. Seules les scènes de combat et le rôle de Wild joué par Statham sauve Joker. Cependant, regardez Heat, vous gagnerez au change.
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