Notre critique de Sharknado 3 : Oh Hell No, diffusé sur SyFy (Canalsat), avec Ian Ziering et David Hasselhoff en sauveurs de la planète. Du grand Sharknawak
Sharkanado, c’est le meilleur du pire avec des requins dedans. Nanar pour les uns, culte pour d’autres, ça marche depuis 2013. Après Los Angeles, où tout a commencé, et New York l’an dernier, on retrouve Fin Shepard (Ian Ziering) et sa femme April (Tara Reid) à Orlando en Floride où se prépare la tempête du siècle. Notre héros à la tronçonneuse va tout faire pour sauver sa petite famille et, bien entendu, la planète entière tant qu’il y est. Et pour cela, il doit faire appel à son père, Gilbert Shepard (David Hasselhoff), ancien colonel de la NASA.
Vole, vole petit requin
Pour ceux qui ne connaîtraient pas la série, Sharknado 3 (Oh Hell No ! avec le sous-titre) est un téléfilm américain qui ne recule devant rien, réalisé par Anthony C. Ferrante et produit par SyFy, qui était déjà aux commandes des deux précédents. Tempête de requins nouvelle génération pour ce troisième opus, car non seulement les gentilles créatures peuvent survivre normalement sur Terre, mais aussi dans l’espace.
Fin Shepard est un véritable héros comme savent les fabriquer les États-Unis : il a sauvé le président et a charcuté moult requins avec sa fameuse tronçonneuse. L’occasion pour lui de recevoir justement la tronçonneuse d’or pour ses bons et loyaux services lors d’une soirée à la Maison Blanche. Réception interrompue par une tornade charriant les sempiternels prédateurs. L’épouse (enceinte jusqu’aux yeux) et la fille du héros sont quant à elles à Orlando, parties prendre du bon temps au parc d’attractions. Et bien entendu, c’est là-bas qu’est attendue la tempête des tempêtes, celle qui, après des analyses scientifiques dignes des meilleurs films catastrophe des années 90, pourrait dévaster le monde. Parodie, comédie et action sont au programme de ce Sharknado 3, un film à vous réconcilier avec la baignade en pleine mer.
Les dents du ciel
On commence dans le feu de l’action, car la première tornade a lieu dans les toutes premières minutes du film. Et Ian Ziering n’attend pas non plus pour nous prouver une nouvelle fois ses capacités de surhomme des parodies, avec une allure digne de Flash à la course à pied et des chorégraphies de haut vol pour aller découper du squale. Les inconditionnels vont retrouver avec bonheur tous les ingrédients ayant fait le succès des deux autres films. Enfin, du premier surtout, le deuxième volet ayant globalement déçu les fans. Du grand n’importe quoi décomplexé et complètement assumé, une bonne vieille parodie de « disaster movie » et des acteurs qui jouent le jeu à fond. Pour ceux qui ne l’avaient pas vu depuis la grande époque de Beverly Hills, Ian Ziering fait preuve de beaucoup d’autodérision, ainsi que David Hasselhof, juste énorme dans une scène parodiant Gravity. Seule Tara Reid semble un peu paumée, voire mal à l’aise. Pour les accompagner comme il se doit, une pluie de guests stars parmi lesquelles : Frankie Muniz, George R.R Martin et Bruno Salomone.
Côté réalisation, on suit la même ligne, c’est un peu le bazar et ce n’est pas grave, la BO est au taquet et les effets spéciaux relèvent de l’artisanat. On reste dans l’esprit de la série – culte pour certains – avec une bonne dose de second degré en plus. Et il semblerait qu’un quatrième opus soit dans les projets…
Encore un article ? C’est par ici.
- Le délire général
- La fine équipe Ziering / Hasselhof
- Tara Reid qui semble s'ennuyer
- Le côté obscur du délire général : trop de bazar