The Two Faces of January, critique d’un thriller « Old School »
The Two Faces of January vous emporte dans un thriller au milieu de la Grèce des années soixante. Basée sur un livre de Patricia Highsmith, cette adaptation a été présentée au festival de Berlin. Les ingrédients sont-ils là ?
C’est le premier film de Hossein Amini, scénariste britannico-iranien nominé aux Oscars en 1997 dans la catégorie meilleur scénario adapté pour « Les Ailes de la colombe ». On le retrouve également, toujours au scénario, dans des films tels que : 47 Ronins ou Drive. Mais c’est bien derrière la caméra que nous le retrouvons ici.
The Two Faces of January est basé sur 3 personnages centraux. Un trio parfait aux intrigues et aux intérêts divergents. Un couple fortuné voyage en Grèce. Un américain (Oscar Isaac) se présente comme guide touristique. Chester MacFarland (Viggo Mortensen) riche assureur se laisse embarquer avec sa femme, joué par Kirsten Dunst. Ils se retrouvent dans alors dans un complot dont ils perdent totalement le contrôle. Pigés tous les 3, les pressions et les ambitions divergent.
The Two Faces of January se veut « old school ». De par la mise en scène, le choix des costumes ou l’adaptation, où y retrouve beaucoup de codes cinématographiques des films thriller des années 60 (La mort aux trousses). Les costumes sont travaillés (chemises, robes) les détails sont là, ainsi qu’une musique bien dosée pour l’immersion dans cette conspiration.
Les deux hommes se tirent mutuellement le bout de gras, utilisant la faiblesse de l’un pour avantager l’autre. L’un est beau et jeune, l’autre riche. L’un fougueux et attirant confronté à la sagesse de l’autre. Les acteurs se complètent dans leurs jeux d’acteur. L’un donnant la réplique à l’autre. Ils se tournent autour, donnant parfois le vertige, perdant le spectateur dans la finalité de l’intrigue. Dunst n’est pas mise à part puisque qu’évidemment la séduction rentre en jeu.
The Two Faces of January est base sur une intrigue haletante. Si cet effet est clairement amené avec brio via les codes, les acteurs la mise en scène et le scénario ; il a une tendance à s’essouffler rapidement. C’est bien malheureux pour ce film qui partait sur une très bonne base.
The Two Faces of January est un thriller « old school » porté par d’excellents acteurs. Malheureusement, le soufflé retombera vite, et le spectateur décrochera de l’intrigue à cause d’un manque de rythme.
Vous voulez en savoir plus sur The Two Faces of January ? Voilà d’autres critiques :
http://www.premiere.fr/film/The-Two-Faces-of-January-3514574
http://www.critikat.com/actualite-cine/critique/the-two-faces-of-january.html
- Les acteurs
- Les codes old school
- Le rythme qui s'éssoufle