Critique – Le Labyrinthe : La Terre brûlée

Le film Le Labyrinthe : La Terre Brûlée, tiré du livre éponyme de James Dashner, est sorti début octobre. En voici une critique.

Après un premier film plutôt convainquant, voici le retour Thomas (Dylan O’Brien) avec la suite de ses aventures. Ici ses compagnons et lui vont devoir affronter les hostilités qu’offre la terre brulée, mais pourquoi ? Là où Le Labyrinthe premier du nom avait joué la carte du mystère d’une manière intelligente, La Terre Brulée ne nous livre que de très maigres explications pourtant cruciales. Pourquoi la planète ressemble à un désert ? D’où vient ce virus ? Pourquoi vouloir anéantir la seule entreprise qui essaye (d’une manière pas très gentille c’est sur) de soigner la planète ? A ces questions vous n’aurez que de maigres réponses.

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Soyons positif !

Commençons par les points positifs : c’est beau ! Il n’y a pas à dire c’est très joli, l’ambiance est parfaite. A quelques semaines de la sortie de Fallout 4, je n’ai pu m’empêcher de comparer les deux ambiances post-apocalyptiques. Le côté désertique, avec des infectés (mutant), une civilisation qui essaye de se reconstruire. De ce côté-là, c’est très réussi. Autre point positif : la bande-son très réussie, la musique est envoûtante, tout comme la mise en scène d’ailleurs, on s’y croirait. Voir les buildings écroulés les uns sur les autres, avec la camera suivant de loin l’avancée de nos héros dans ce paysage désertique. Vraiment il n’y a rien à redire, par contre c’est en creusant un peu que les défauts ressortent.

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Un simple aller-retour ?

Tout d’abord on tourne en rond. Si on situe La Terre Brûlée par rapport à l’œuvre en entier, le film ne sert presque à rien, on n’apprend rien. On découvre juste un monde post-apocalyptique, dont on ne nous dit rien sur la cause, on n’en sait que peu sur le Virus Braise… Pourquoi a-t-il été créé ? Aucune réponse ne sera effleurée. On nous dit qu’ils sont tous immunisés mais pourtant on se rend vite compte qu’ils ne le sont pas vraiment. Bref beaucoup de questions auxquelles le 3ème film devra répondre.

Une fin pas très convaincante

Quelques incohérences sont également à déplorer : le coup de la vitre qui se fissure mais qui finalement est plus que très solide (en effet la chute d’un mutant dessus ne la brise pas alors que quelqu’un se déplacer dessus l’a fissurée). Ou encore le deus ex machina final (littéralement par « Dieu issu de la machine », qualifie l’évènement inattendu venant opportunément dénouer une situation dramatique) digne de l’arrivée de Gandalf dans la grotte des gobelins dans Bilbo le Hobbit : un Voyage Inattendu. Alors que la scène devient de plus en plus tendue, ce deus ex machina casse toute la tension.

Au final La Terre Brûlée nous en envoie plein les yeux, en nous servant de l’action à 100 km/h mais malheureusement en négligeant totalement le scénario.

Critique - Le Labyrinthe : La Terre brûlée
Un film décevant d'un point de vie scénaristique mais qui vous en mettra plein les yeux.
Acteurs
Scénario
Mise en scène
Image et son
On aime bien
  • Le côté post-apocalyptique
  • L'ambiance générale
On aime moins
  • On tourne en rond
  • Le deus ex machina
2.5L'avis
Note des lecteurs: (5 Votes)
  • Titre : Le Labyrinthe : La Terre Brûlée
  • Année de sortie : 2015
  • Style : Action
  • Réalisateur : Wes Ball
  • Synopsis : Dans ce second volet de la saga Le Labyrinthe, Thomas et les autres Blocards vont devoir faire face à leur plus grand défi, rechercher des indices à propos de la mystérieuse et puissante organisation connue sous le nom de WICKED. Or le monde qu’ils découvrent à l’extérieur du Labyrinthe a été ravagé par l’Apocalypse. Leur périple les amène à la Terre Brûlée, un paysage de désolation rempli d'obstacles inimaginables. Plus de gouvernement, plus d'ordre… et des hordes de gens en proie à une folie meurtrière qui errent dans les villes en ruine. Les Blocards vont devoir unir leurs forces avec d'autres combattants pour pouvoir affronter WICKED et tenter de défier son immense pouvoir.
  • Acteurs principaux : Dylan O'Brien, Kaya Scodelario, Thomas Brodie-Sangster, Giancarlo Esposito
  • Durée : 2h13
  • Brice Aulas

    Mitigé. C’est ce qui me vient à l’esprit e