Critique – Yves Saint-Laurent

Critique – Yves Saint-Laurent

2013-2014 sont des années à Biopic. Le film s’appuie essentiellement sur deux axes principaux : l’histoire d’amour entre Yves Saint-Laurent et Pierre Bergé et l’évolution de la formidable carrière du couturier.

yves-saint-laurent-coverDe là il sera perçu différemment selon deux catégories de spectateurs : ceux qui ne connaissent d’Yves Saint-Laurent que son œuvre de créateur de génie unanimement reconnu pour avoir transformé la silhouette de la femme, et ceux qui connaissent aussi la vie débauchée d’un être malade, tourmenté et excessif.

Pour les premiers, le choc peut être rude d’apprendre qu’un homme si timide lors de ses apparitions en public et si délicat dans ses créations ait pu avoir une vie d’excès en tous genres (alcool, drogue, infidélités …). Pour les seconds, s’ils ne découvrent pas cet aspect de l’homme, ils seront enchantés par les scènes des mythiques défilés de Haute Couture.

Mais ce qui ressort avant tout de ce film c’est la magistrale transformation de Pierre Niney, (LOL, Les Emotifs anonymes, plus jeune pensionnaire de la Comédie-Française) littéralement habité par son personnage. Peut-on même encore parler d’interprétation tant il s’est totalement approprié la voix, l’attitude, les gestes d’Yves Saint-Laurent. (On pense à Marion Cotillard dans La Môme).

Guillaume Gallienne (Jet Set, Les Garçons et Guillaume à table, lui aussi Sociétaire de la Comédie-Française) ne démérite toutefois pas en incarnant Pierre Bergé, homme d’affaire avisé gérant la carrière de son poulain de main de maître.

Critique - Yves Saint-Laurent
Un biopic efficace et bien mené
Acteurs
Scénario et mise en scène
Image et Son
On aime bien
  • Le jeu d'acteur
  • De belles images
  • la bande son éclectique
On aime moins
  • Un peu trop chronologique
3.7Note Finale
Note des lecteurs: (0 Vote)
    • Thibaut COCAIRE

      Très curieux de voir ce que peut donner ce film, dont les deux acteurs principaux m’intriguent. Associer Niney et Gallienne, c’est une riche idée je trouve.

      A la lecture cependant, quelle surprise de voir que tu cites Niney pour « LOL » ou « Les émotifs anonymes » ou il ne joue que des rôles sans importance. J’aurai privilégié des films comme « J’aime regardes les filles », « Comme des frères », ou encore « 20 ans d’écart », où il joue de vrais premiers rôles…