Love, Rosie, un film sympathique dont la promotion fut malheureusement désastreuse.
Parmi les comédies romantiques il y a des navets ! Il y en a tellement des nouvelles chaque année que l’on se risque rarement à toutes les essayer. Généralement on se cantonne aux sorties en salles et aux bonnes critiques de presses. Love, Rosie est un film n’ayant pas eu de sortie en salles en France. Pas si bizarre que ça pour un film germano-britannique, dont la très faible renommée de son réalisateur Christian Ditter n’a sans doute pas aidé dans sa promotion. Pourtant on peut noter la présence de deux têtes d’affiche talentueuses : d’un côté Sam Claflin, récemment vue dans The Riot Club ou encore Hunger Games, de l’autre côté la « fille de », Lily Collins que vous avez peut apercevoir brièvement dans The Blind Side ou encore dans Blanche Neige. De plus, elle est la deuxième adaptation d’un roman de Cecelia Ahern (la première étant P.S, I love you). Mais qu’en est-il donc de Love, Rosie ? Faut-il le laisser au placard ou mérite-t-il plus d’attention ?
Entre cliché et originalité
Love, Rosie nous offre un scénario de base plutôt simple : il reprend la thématique des deux amis de toujours qui s’aime en secret sans jamais se l’avouer. Je dois bien l’avouer, cela fait assez cliché. Mais en creusant un petit peu, on retrouve quelque chose de bien plus travaillé. Notamment des personnage principaux très développés avec une histoire assez originale pour le coup. Au moment de partir pour Boston, Rosie (la meilleure amie d’enfance d’Alex) se rend compte qu’elle est enceinte et décide de garder le bébé. De son côté Alex s’en va pour Boston, y trouve une copine. Bref la vie de nos deux futurs tourtereaux suit son cours, pleine de rebondissements. On pourrai penser au cliché du « et ils vécurent heureux et eurent beaucoup d’enfants…« , et pourtant Love, Rosie nous montre que si on ne vit pas le parfait amour avec la personne que l’on désire, il est parfaitement possible de vivre sa vie, d’en profiter, d’être heureux. Même s’il défend plus la thèse du grand amour.
Je t’aime ! Moi non plus
Comme dit plus haut, Love, Rosie n’échappe pas au stéréotype habituel, entre le mari beau gosse mais con/jaloux qui arrive bourré à un enterrement, la copine folle à lier qui pète une durite à table (à noter que la scène est vraiment très drôle). S’il y a un point qui est particulièrement intéressant, c’est la relation entre sa fille, Katie, et de son meilleur ami. En effet, plus l’histoire avance, plus leurs relations ressemblent à celle de Rosie et Alex. La réaction de Rosie voyant cette relation est vraiment très intéressante. De plus les personnages principaux sont vraiment très bien construits, on comprend leur relation compliquée, ainsi que leurs décisions parfois bien difficiles. On regrettera le scénario un peu bateau et cliché de certains passages mais, dans l’ensemble, on en retiendra surtout un film alternant parfaitement la comédie et la romance jonglant entre les deux sans aucun souci, emporté par un bon jeu d’acteurs. Le tout combiné avec une bonne mise en scène, et l’esthétique très travaillée du film renforçant sa capacité envoûtante. Bref, du moment que vous arrivez à passer outre les premiers clichés typiques du genre, vous passerez un bon moment.
Autre critique de Love, Rosie : cinephilia.fr
- L'humour british
- La lumière vraiment très jolie
- Le scénario de base assez cliché