Critique de Pride, une nouvelle comédie britannique comme on les aime.
Pride est seulement le deuxième film de son réalisateur, Matthew Warchus, et fait déjà l’unanimité. La très longue standing ovation du public lors de l’avant première parisienne le confirme.
Pride, un feel good movie pour toutes les générations.
Pride est bien parti pour être la comédie britannique de l’année. Le film est tiré d’une histoire vraie, se déroulant entre 1984 et 1985 sous Margaret Thatcher. Lors de la Gay Pride un groupe d’activistes gays et lesbiens décide de récolter de l’argent pour venir en aide aux mineurs en grève. Deux communautés que tout oppose vont alors se côtoyer et s’unir pour défendre la même cause.
Pride raconte l’histoire de ces deux groupes mais c’est aussi un film qui aborde la condition des homosexuels et des mineurs à cette époque, les conflits, les problèmes d’exclusion et de rejet de certaines communautés. Sous ce contexte politique Pride permet donc aux jeunes de découvrir ces événements et aux plus vieux de les revivre avec nostalgie et humour.
Une comédie qui prône l’entraide.
Au delà d’être une comédie, Pride est surtout une très belle histoire d’amitié. Ces deux communautés qui se détestaient au début finissent par s’accepter et s’aimer. L’humour est un bon moyen pour rapprocher les gens. La mise en scène tout en finesse accentue les liens forts que peut créer une telle union.
Mais sous les éclats de rire, Pride sait aussi nous émouvoir lors de moment plus difficile. On évoque l’arrivée du Sida et la prise de conscience de certains personnages à ce sujet ainsi que les persécutions subies. Un des messages du film insiste sur le fait de profiter pleinement de sa vie tout en sachant s’épargner un peu.
Un casting au top.
En plus d’être une belle surprise, Pride s’offre un casting en or. Bill Nighy (Le dernier pub avant la fin du monde, Good Morning England, Pirates des Caraïbes) et Imelda Staunton (Maléfique, Harry Potter) en fiers représentants du cinéma britannique nous captivent par leurs discours drôle et humain. Mais ils sont aussi rejoints par de jeunes acteurs très prometteurs qui forment le groupe d’activistes LGSM (Lesbiens and Gays Support the Miners). Enfin on ne peut oublier de citer Dominic West (John Carter, 300) qui se livre à une danse disco effrénée.
Finalement Pride est une très belle surprise au casting attachant qui nous rappellera que « ce n’est pas parce qu’une lutte n’est pas victorieuse qu’il faut se décourager et arrêter de lutter ».
Une autre critique du film ici.
- Le scénario à la fois fun et émouvant
- Les acteurs brillant
- Une bande son colorée qui redonne le sourire
- Le fait qu'il ne soit peut être pas assez ambitieux