Cette année, les studios Disney présentent une comédie d’aventure animalière où la nouveauté est de placer ces animaux anthropomorphes dans un monde moderne conçu par eux-mêmes : Zootopie ! Une audace pleine d’humour et d’intelligence.
Ce 135e long-métrage qu’est Zootopie ne déroge pas à la règle en abordant des thèmes universels comme : « Réaliser ses rêves », « la tolérance » ou encore « se faire accepter des autres ». Ces thèmes, qui peuvent sembler banals de par leur excessive utilisation en général, sont ici figurés avec une douceur et un humour qui ravira les petits et les grands.
Un humour pour tous les âges et dans tous les domaines.
La raison première pour laquelle on va voir Zootopie, c’est pour l’humour qu’il nous promet. Quelques semaines avant la sortie du film en salle, un extrait faisait déjà le tour de la toile en présentant la scène des paresseux. Cette séquence, comme beaucoup d’entre vous je l’imagine, m’a beaucoup fait rire.
Cependant, j’avais alors quelques craintes. L’humour du film allait-il se cantonner à cet extrait ? Pour vous répondre franchement, c’est l’unique scène qui aura fait rire l’entièreté de la salle. Mais, je vous rassure, je ne sors pas déçue de cette séance. De nombreux clins d’œil viennent égayer ce film et il y en a pour tous les goûts : le logo sur le téléphone de Judy Hopps est une carotte dont on a croqué un bout, elle utilise le programme MuzzleTime et non FaceTime pour parler à ses parents, une des scènes nous replonge dans le film Le Parrain où le discours du chef de la police Bogo reprend avec ironie les paroles bien connues de La reine des Neiges.
Une atmosphère attrayante et pleine de subtilité
Si ces clins d’œil ne vous parlent pas ou ne vous font pas sourire, je pense que vous apprécierez tout de même le film. La ville de Zootopie se divise en différents quartiers où chaque espèce animale cohabite avec les autres tout en gardant ses caractéristiques. Les quartiers possèdent en effet leur propre écosystème permettant ainsi aux habitants d’y vivre selon leur taille et leurs besoins. Le rapport entre les différents animaux entraîne ainsi des scènes insolites comme celle où le chef Judy Hopps poursuit un malfaiteur au milieu des habitations pour hamsters.
L’attrait principal de ce film est pour moi la subtilité du panel représenté. On n’est plus dans un monde purement manichéen. Les méchants ne sont pas nécessairement ceux que l’on croit et les héros font aussi des erreurs. De plus, avec cette faune, Disney parvient joliment à représenter les différents genres qui composent notre société : certains animaux font du nudisme, le secrétaire de la police a des allures efféminées, et d’autres vivent en arnaquant leurs concitoyens.
En résumé, Zootopie est autant agréable pour les enfants qui seront ravis devant les personnages grandiloquents que pour les plus grands qui trouveront leur compte grâce à l’humour subtil.
Pour plus de critiques sur Zootopie :
http://www.cinenews.be/fr/cinema/critiques/122231/zootopia-super-bestioles/
http://fr.ign.com/zootopia/11406/feature/zootopie-et-si-le-meilleur-pixar-nen-etait-pas-un
- La psychologie des personnages
- Les clins d'oeil humoristiques
- Le manque de rires aux éclats
- Titre : Zootopie
- Année de sortie : 2016
- Style : Animation, Comédie, Famille
- Réalisateur : Byron Howard, Rich Moore et Jared Bush
- Synopsis : Zootopia est une ville qui ne ressemble à aucune autre : seuls les animaux y habitent ! On y trouve des quartiers résidentiels élégants comme le très chic Sahara Square, et d’autres moins hospitaliers comme le glacial Tundratown. Dans cette incroyable métropole, chaque espèce animale cohabite avec les autres. Qu’on soit un immense éléphant ou une minuscule souris, tout le monde a sa place à Zootopia !Lorsque Judy Hopps fait son entrée dans la police, elle découvre qu’il est bien difficile de s’imposer chez les gros durs en uniforme, surtout quand on est une adorable lapine. Bien décidée à faire ses preuves, Judy s’attaque à une épineuse affaire, même si cela l’oblige à faire équipe avec Nick Wilde, un renard à la langue bien pendue et véritable virtuose de l’arnaque …
- Durée : 1h48
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