Critique de Dawn of the planet of the apes, un affrontement épique entre singes et humains
Dawn of the planet of the apes est une suite à la hauteur de nos attentes. Après le premier volet Matt Reeves reprend le flambeau de Rupert Wyatt et signe une suite réussie. D’ailleurs il ne perd pas de temps car un troisième film est déjà en route.
Dawn of the planet of the apes démarre très fort et prouve le talent de Matt Reeves aux commandes. Après un premier film où l’on découvre les origines de la planète des singes, cette fois-ci on assiste à la naissance de cette planète. Les hommes ont presque tous disparu et les singes commencent à créer leur propre civilisation. Avec des images à couper le souffle on nous immerge totalement dans cet univers sauvage et encore primitif. Quoique la ressemblance entre les singes et les hommes est beaucoup plus frappante que dans Rise of the planet of the apes. Ici toutes les problématiques naturellement humaines se posent aux singes. Un parallèle qui peut sans doute rappeler le film de Tim Burton.
Les décors de synthèse et le motion capture utilisés pour jouer les singes sont bluffants et paraissent si réalistes qu’on y croit sans hésiter une seule seconde. Malheureusement toute cette beauté est un peu gâchée par le scénario simpliste de Dawn of the planet of the apes. Sans être mauvais il ne nous surprend pas. C’est d’ailleurs ce qui provoque le manque de charisme du casting humain. Contrairement aux singes, les acteurs sont fades et l’on se désintéresse très vite d’eux. Leurs apparitions à l’écran sont d’ailleurs bien moindres que celles des singes. Même l’excellent Gary Oldman (RoboCop, La trilogie Batman) passe un peu à la trappe face à un Andy Serkis (Le Hobbit) rayonnant de splendeur en César.
Malgré tout Dawn of the planet of the apes reste un très bon divertissement qui fait du bien face à toutes ces franchises de super héros omniprésentes. Cependant il ne surpassera pas son prédécesseur. Les deux films étant assez différents, on préféra tout de même la surprise et la nouveauté des origines que le face à face d’un affrontement. L’absence de James Franco (Rise of the planet of the apes, Veronica Mars Le film) y est peut être aussi pour quelque chose.
Si vous voulez retrouver un autre avis sur Dawn of the planet of the apes je vous invite à lire cette critique.
- La beauté des effets spéciaux
- Andy Serkis et sa magnifique prestation
- La direction du film portée plus vers les singes
- La fadeur du casting humain face aux singes
- Le scénario un peu trop simpliste