Tiré du cycle littéraire à succès de James Dashner, découvrez Le Labyrinthe.
Quand Thomas reprend connaissance, il est pris au piège avec un groupe d’autres garçons dans un labyrinthe géant dont le plan est modifié chaque nuit. Il n’a plus aucun souvenir du monde extérieur à part d’étranges rêves à propos d’une mystérieuse organisation appelée WICKED. En reliant certains fragments de son passé et avec des indices qu’il découvre au sein du labyrinthe, Thomas espère trouver un moyen de s’en échapper.
Le Labyrinthe, un film qui surfe sur la vague Hunger Games.
Les romans young-adult font un carton, il est donc normal que l’industrie du cinéma s’y intéresse. Après l’énorme succès que fut Hunger Games, c’est au tour de la saga L’Epreuve de se retrouver adaptée sur grand écran avec Le Labyrinthe, sous la tutelle de Wes Ball. Le postulat est simple : on place des adolescents dans un milieu hostile avec peu de moyens de survie au centre d’un Labyrinthe que seule une poignée de courageux ose affronter. Je reviendrais dans une autre critique sur cette saga.
Le spectateur est amené à suivre les mésaventures de Thomas, un des prisonniers du Labyrinthe devenu amnésique et son parcours pour la survie. La vie des blocards (nom que les garçons se donnent) se retrouve chamboulée avec l’arrivée d’une fille, évènement qui va précipiter les choses. Le spectateur se retrouve pratiquement dans la peau de ces gamins, pris au piège d’un Labyrinthe qu’il ne comprend pas et dont il a peur avec l’envie d’en savoir plus !
Le Labyrinthe : courir ou mourir !
Le spectateur averti verra facilement les ficelles et ce qui suit, car les retournements scénaristiques sont grossiers et facilement compréhensibles dans Labyrinthe. J’avais lu le roman et je savais ce qui allait se passer, j’ai également pu noter que des libertés avaient été prises par rapport au roman pour rentre la transposition sur grand écran plus facile… et j’ai trouvé que les choix adoptés dans Labyrinthe étaient dommageables. Certains retournements se retrouvent catapultés de nulle part, d’autres manquent de logique.
Après, les adaptations cinématographiques ont toujours fait quelques mécontents et, en faisant abstraction du roman, Labyrinthe demeure très sympathique dans sa mise en scène. J’ai juste eu l’impression que les choses se précipitaient alors que dans le roman, James Dashner faisait progressivement naître la crainte chez le lecteur. Le Labyrinthe assume parfaitement son scénario basique bourré de clichés juste pour une expérience de SF sympathique, intense et globalement bien mise en scène.
Les effets spéciaux dans Le Labyrinthe sont bien réalisés. Dommage que les scènes où le spectateur découvre les Griffeurs (les méchants) soient tournées en caméra dynamique : on ne voit rien et je déteste ça !
Le Labyrinthe, une traduction française maladroite.
Les acteurs jouent plutôt bien. On s’attache facilement aux personnages principaux : Thomas/Dylan O’Brien (Teen Wolf), Newt/Thomas Brodie-Sangster (Game of Thrones), Gally/Will Poulter (Le Monde de Narnia : L’Odyssée du Passeur d’Aurore) ou Minho/Ki Hong Le. Mais les personnages secondaires ne sont pas du tout développés et le spectateur n’a pas le temps de s’y attacher avant qu’ils ne disparaissent de l’écran.
Le dernier point qui m’a beaucoup chagriné dans Labyrinthe est que les non-anglophones ne comprendront pas du tout la phrase : Wicked est bon… Dans le roman, ils avaient fait un effort en le traduisant, mais ce n’est pas le cas dans le film et cela perd de son essence.
Pour finir, sans être bon ni mauvais, Le Labyrinthe se révèle être un divertissement agréable où le spectateur s’arrachera parfois les cheveux devant la bêtise de certaines situations. A noter qu’à la vue du succès rencontré par Le Labyrinthe, la suite est en préparation ! Affaire à suivre…
Quelques critiques supplémentaires :
http://www.avoir-alire.com/le-labyrinthe-la-critique-du-film
- Les effets spéciaux
- Le jeu d’acteur
- On ne s’ennuie pas !
- La caméra dynamique
- Une traduction foireuse
- De nombreuses incohérences