Critique – Oblivion

Critique – Oblivion

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Encore un blog-buster avec Tom Cruise où il joue un agent secret à la retraite qui doit sauver le monde vous allez me dire ? Je vous réponds : oui… et non. Un film de science-fiction post-apocalyptique, des confusions sur les identités et les vrais ennemis, rien de nouveau en soi. Mais y a t il autre chose à retenir d’Oblivion ?

Joseph Kosinski (Tron l’héritage) est un réalisateur qui débute dans le milieu. En effet, il n’a réalisé qu’un film avant Oblivion, et celui-ci n’a pas complètement répondu aux attentes des fans. Pour son second film, il arrive quand même à s’offrir des « têtes d’affiches » conséquentes : Tom Cruise, que l’on ne présente plus ; Olga Kurylenko (Quantum Of Solace, Hitman) ; Morgan Freeman, carrière au combien longue et intéressante et Nikolaj Coster-Waldau, connu pour son rôle de Jamie Lannister dans Game of Thrones. C’est donc avec un regard curieux que l’on se tourne vers ce film.

La terre n’est plus que cendres et dévastation après une attaque d’origine… disons inconnue. Un binôme est responsable de surveiller un avant poste d’extraction d’énergie sur Terre pour permettre aux rescapés, restés en orbite, de rejoindre une nouvelle planète. Tout se passe bien jusqu’au jour où un vaisseau s’écrase et apporte avec lui la confusion sur la situation de la Terre, de sa destruction partielle et des raisons de la quitter. Tom Cruise (Jack Harper) et Andrea Riseborough (Vika), dans leurs routines de surveillance, se retrouvent à accueillir une rescapée Olga Kurylenko (Julia) et expliquer des phénomènes étranges.

Le scénario est intéressant ici. Sans non plus être extraordinaire, il nous dévoile quelques rebondissements, plus ou moins prévisibles. Les acteurs sont là. Malheureusement ou heureusement, Tom Cruise s’adapte toujours aussi bien aux situations et aux rôles dans ses films. Un reproche à faire, on le retrouve toujours dans le même rôle. Malgré un jeu convenable, on voit toujours le même personnage, encore et encore. Olga Kurylenko apporte de la fraîcheur au casting et correspond à l’image de la fissure de la routine que le scénario a besoin. On déplore néanmoins les rôles sous exploités de Morgan Freeman et Nikolaj Coster-Waldau, qui n’apportent rien de valorisant dans ce film. Rien à signaler sur la bande son. Elle est présente sans être une référence du genre.

Oblivion reste un film de « SF » intéressant. Sans non plus être une référence. La brochette d’acteurs nous laisse l’espoir de quelque chose d’agréable à voir. C’est le cas ici. Les effets spéciaux, un Tom Cruise dans son personnage, le plaisir des yeux avec Olga Kurylenko dans un scénario qui n’a rien d’extraordinaire, sans non plus être inintéressant. Les reproches portent surtout sur quelques passages prévisibles, et sur les regrets de ne pas avoir mieux exploité d’excellents acteurs.