Test de Watch Dogs, le dernier bébé d’Ubisoft, où hacking se mêle à plaisir !
Attendu comme la grande révolution vidéo-ludique, Watch Dogs a bien des qualités (et des défauts). Alors que vaut le dernier jeu-vidéo d’Ubisoft ?
Je m’appelle Aiden Pearce et je suis le personnage principal de Watch Dogs et un hacker… ou plutôt j’étais. Lors d’un job qui a mal tourné, j’ai été repéré et ils ont décidé de faire un exemple et de me faire peur. Résultat : ils ont provoqué un grave accident de la route dont j’étais la cible principale. Mais je n’étais pas seul dans le véhicule et ma nièce n’a pas survécu. Rongé par le remords, j’ai décidé de retomber dans l’anonymat et de devenir Le Protecteur, un chien de garde, un Watch Dogs. Un citoyen sans-visage qui protège les autres. J’espère réparer mes erreurs passées.
Watch Dogs, c’est un mélange entre l’univers de Deus Ex, les caméras de Tomb Raider avec une immersion à la GTA et des déplacements façon Assassin’s Creed. La combinaison est plutôt efficace, ayant déjà fait ses preuves dans GTA IV et GTA V. Mais n’allez pas croire que Watch Dogs est une pâle copie de GTA : il est bien plus riche que son homologue à plusieurs niveaux. Certes, dans Watch Dogs, le joueur ne contrôle qu’Aiden mais il y a déjà beaucoup à faire.
Dans Watch Dogs, se balader dans la ville est une vraie partie de plaisir, pour peu que nous laissions le téléphone en mode hacking, on apprend beaucoup de chosed sur la vie des personnes qui nous entourent. Celui-ci est en difficulté financière, celui-là appelle sa maitresse ou encore l’autre vient d’hériter d’une petite fortune. En trainant sur les ondes numériques, il est alors possible de repérer des crimes sur le point d’être perpétrés et d’empêcher leurs réalisations. Une barre augmentera alors, celle d’appréciation de la population à l’égard du Watch Dogs. Ils seront alors moins enclins à vous dénoncer ou appeler la police lorsque le joueur va devoir se servir de son arme en public. Bien sûr, blesser ou tuer un innocent fait diminuer cette jauge et c’est bien l’une des difficultés de Watch Dogs.
Watch Dogs place le joueur en marge de la société, en se servant du ctOS qui est une sorte de big brother utilisé par les forces de l’ordre pour repérer et appréhender les criminels. Aiden flirte souvent à la limite du légal et les courses poursuites endiablées avec les forces de l’ordre seront monnaies courantes. Entre la localisation du ctOS qui va permettre aux patrouilles de connaitre votre position et les véhicules qui vont vous coller aux fesses comme une tique sur le dos d’un chien (ou d’un Watch Dogs), vous aurez fort à faire. Heureusement, Aiden n’est pas totalement démuni : son téléphone permet du hacking à la volée, ouvrant ici une grille, relevant là des bornes de passage ou encore lever un pont, afin de faciliter votre évasion… et mettre à mal les forces de l’ordre.
Sur la partie graphique, Watch Dogs est une jolie petite claque mais pas non plus une ultra révolution. Les textures sont profondes et les couleurs bien mises en valeur. La dynamique de rendu est également au rendez-vous. Cependant, il est important de noter que les paysages fixes sont parfois aléatoirement bien reproduits (bug graphique ?). La bande son et l’univers très geek permet une bonne immersion du joueur. D’ailleurs, si vous voulez débloquer de nouvelles musiques pour la radio, il va falloir pirater les lecteurs MP3 des habitants de Chicago. La variété de musique présente dans Watch Dogs est hallucinante et il y en a pour tous les goûts.
D’un point de vue Gameplay, les mouvements de caméras dans Watch Dogs ne sont pas toujours idéaux et les voitures répondent parfois de façon surprenante. D’ailleurs la maniabilité des véhicules est pour moi le gros défaut de Watch Dogs, car elle laisse souvent à désirer et le joueur se retrouve régulièrement dans le décor à percuter des passants… ce qui fait baisser la jauge de notoriété.
Question durée de vie, Watch Dogs s’en sort honorablement avec une quinzaine d’heure de jeu, si vous ne vous focalisez que sur la quête principale. Enfin le joueur a tout le loisir d’explorer la ville de Watch Dogs pour y trouver des quêtes secondaires, quêtes qui sont parfois redondantes.
Vous pouvez retrouver d’autres critiques et tests à ces endroits :
http://www.gamekult.com/jeux/test-watch-dogs-SU3050029051t.html
http://www.jeuxvideo.com/articles/0001/00019647-watch-dogs-test.htm
http://www.jeuxvideo.fr/jeux/watch-dogs/preview-test-watch-dogs.html
- Le hacking à la volée
- L'environnement
- Les options de jeu
- Une maniabilité parfois douteuse
- Quelques bugs d'affichage