Besoin d’un jeu de rôle à l’ancienne ? Divinity : Original Sin est peut-être fait pour vous…
Vous êtes deux traque-sources chargés de traquer et éliminer la menace des Sourciers, personnes maîtrisant une magie corrompue. Mandatés par l’ordre, vous faites route vers Cyseal à bord d’un navire mené par un capitaine borgne afin de résoudre le meurtre d’une personnalité locale devant lequel la garde semble perdue. D’ailleurs, des rumeurs enflent selon lesquelles la Source aurait été utilisée pour cet assassinat. Loin d’être arrivé au bout de nos peines, Cyseal semble assiégée par des orcs. L’aventure ne fait que commencer…
Divinity : Original Sin, un accouchement difficile
Saga débutée dévoilée en 2002 au public par les belges du Larian Studios, avec Divine Divinity, la série ajoute un sixième épisode à son actif : Divinity : Sin Original. Revenu aux sources, Larian Studios propose à nouveau un RPG en vue isométrique à la manière de Baldur’s Gate. Divinity : Original Sin fût financé grâce à une vaste campagne de crowdfunding, permettant au studio d’élargir le contenu du jeu. Initialement prévu en novembre 2013 sa sortie fût retardée jusqu’en juin 2014, principalement parce que l’éditeur refusait le retour du RPG au tour par tour… largement plébiscité par la communauté et grâce à une longue période d’alpha puis beta ouverte aux financeurs, Divinity : Original Sin est désormais sur nos plateformes.
Divinity : Original Sin ou la liberté du joueur.
Petit tour obligatoire par la création de personnages, je suis déjà conquis par une musique aux tons tristes mais très agréable à l’écoute. Deuxième constat : On peut passer un bon moment à créer nos personnages – oui, nos, puis que le jeu nous demande d’en créer deux. Onze archétypes dont on peut modifier très librement l’apparence, le sexe, la voix, les compétences et les talents de départ dans une liste plus que fournie. Les plus pinailleurs critiqueront le fait que Divinity : Original Sin présente moins d’options pour personnaliser les avatars plutôt qu’un skyrim mais dites-vous bien que ce n’est pas la force du jeu, juste une mise en bouche… Et que le choix d’un archétype n’empêche pas d’aller piocher dans d’autres branches. Joie pour les vieux briscards, cela peut cependant rebuter ou effrayer les joueurs peu habitué du genre.
Pardonnez-moi mon père, j’ai péché avec Divinity : Original Sin.
Les temps de chargements de Divinity : Original Sin sont longs. Trop, mais fort heureusement, ils sont peu nombreux. Les images se lancent après une petite cinématique posant les bases du monde de Rivellon et… Et bien, c’est fichtrement joli ! Divinity : Original Sin a beau être un jeu en vue isométrique, on sent que ses créateurs ont fortement planché sur la qualité du titre ! La prise en main est rapide, pratiquement naturelle. J’ai passé de longs moments à explorer les moindres recoins des cartes pour admirer un reflet de torche dans une flaque, les vagues se brisant sur une plage… Sans compter les nombreuses quêtes secondaires – bourrées d’humour pour détendre du sérieux de la quête principale de Divinity : Original Sin, fac à laquelle il faudra faire preuve d’une grande patience face aux nombreux allers-retours qu’elle propose.
Des combats très tactiques dans Divinity : Original Sin.
Qui dit RPG, dit combat à un moment où un autre… Dans Divinity : Original Sin, c’est un vrai bonheur de se creuser la tête pour s’en sortir ! Difficiles, les combats nécessitent souvent une bonne disposition de son équipe et d’une utilisation intelligente de l’environnement. Un exemple : un orc stupide met les pieds dans une grosse flaque d’eau et j’ai à ma disposition d’un sort d’éclair… Ou encore un bateau est en train de prendre feu et j’ai la possibilité de faire tomber la pluie pour éteindre l’incendie. L’utilisation de ce que l’environnement met à votre disposition est pratiquement obligatoire et obligera le joueur à faire travailler ses méninges ! Après quelques raclées monumentales, vous comprendrez de quoi je parle et vous en redemanderez tellement l’histoire est accrocheuse.
Divinity : Original Sin n’est pas exempt de défauts.
Malheureusement tout n’est pas rose non plus dans Divinity : Original Sin. Si les personnages du groupe possèdent des personnalités variées et dialoguent souvent entre eux, cela devient difficile à suivre au milieu d’une grande foule de PNJ. De même, le fait que les personnages possèdent leurs propres personnalités – et leurs dialogues se modifient en fonction des évolutions. Les choix cruciaux se font… au pierre-papier-ciseaux ! Un choix que je regrette beaucoup. L’inventaire est relativement bordélique et peu pratique à l’utilisation surtout lorsqu’on sort d’une longue période de récolte. Quant à l’artisanat, je n’en ai toujours pas compris le fonctionnement.
Heureusement que les qualités de Divinity : Original Sin compensent très largement ces défauts. Une histoire longue avec une excellente durée de vie, un développement des personnages très complet, une grande interaction avec les éléments avec des graphismes et des musiques superbes… Divinity : Original Sin saura faire rougir ses aînés tels que Baldur’s Gate ou Fallout !
Quelques autres articles :
http://soluce.jeuxactu.com/soluce/divinity-original-sin/soluce-divinity-original-sin
http://www.gamekult.com/jeux/divinity-original-sin-SU3050027046.html
http://www.jeuxvideo.com/jeux/pc/00045054-divinity-original-sin.htm
- L’interaction avec les éléments
- Une durée de vie hallucinante
- Les graphismes et la musique
- Le pierre-papier-ciseaux
- Ce grumbl d’inventaire !
- Les temps de chargements.