Alors que la cité de Mordheim est en ruines, nous revenons vous présenter le test de ce jeu.
En l’an 1999 du calendrier Impérial, une comète à deux queues, symbole de Sigmar le dieu tutélaire de l’Empire, traverse les cieux au-dessus de la cité de Mordheim. Ce qui était un jour de joie devint atrocité quand la comète s’écrase sur la ville et la détruit complètement. Lors de l’impact, des fragments de malepierre – de la magie à l’état solide – furent dispersés dans la cité. Les races du Vieux monde envoient des mercenaires s’approprier ces pierres mystérieuses, sources de pouvoir, mais également causes de maladies et de déchéance… Au détour de la moindre ruelle, la mort peut frapper : bienvenue à Mordheim, la cité des Damnés.
Mordheim : City of the Damned, qu’est-ce que c’est ?
A l’origine, Mordheim était un jeu de stratégie avec figurines édité par Games Workshop en 1999. C’était un jeu d’escarmouches permettant l’évolution de plusieurs bandes de mercenaires. Aujourd’hui, Focus Home Interactive et Rogue Factor transposent Mordheim sur nos machines pour notre plus grand bonheur. Retranscrivant plutôt bien l’ambiance morbide de Mordheim, le jeu propose un tutoriel très fourni, peut-être même trop d’ailleurs tant la complexité des commandes est importante. Pour y avoir joué une soixantaine d’heures, je commence à en saisir toutes les subtilités et, diantre, le jeu est terriblement addictif. Choisissez parmi les quatre bandes disponibles : mercenaires humains, Skavens, Sœurs de Sigmar et Adorateurs du Chaos. Je déplore que seulement quatre bandes sur les huit du jeu de plateau soient disponibles, mais bon, c’est déjà bien suffisant.
A la pêche aux pierres magiques, giques, giques, giques !
Mordheim : City of the Damned s’articule autour d’une campagne et de l’exploration des ruelles obscures de la cité. Vous allez devoir systématiquement affronter une bande adverse – plutôt agressive d’ailleurs, et récolter les fragments de malepierre et autres équipements disponibles dans les décombres de la ville. La fin de l’escarmouche a lieu lorsque l’une des bandes se retrouve avec trop de blessés et est contrainte de se replier. Chacun des membres mis hors combat peut se retrouver blessé et potentiellement handicapé pour la suite des aventures. Il faudra alors payer son traitement et sa solde, ainsi qu’assurer son équipement pour optimiser ses chances de survie dans la folie que sont les ruines de Mordheim : City of the Damned. Chacun de vos hommes gagnera de l’expérience et des points de compétences. Ces points de compétences vous permettront d’accroître ses possibilités de survie.
Il faudra également assurer un apport constant de pierres magiques à vos investisseurs qui vous donneront en échange de l’or pour pouvoir payer la solde de vos gars. Mais en plus des adversaires, la cité elle-même est hostile à l’invasion. Chaque pavé et angle de rues peut abriter un piège mortel ou une créature démoniaque qui n’attend que de vous tomber sur le coin de la figure afin d’écharper vos petits gars.
Mordheim : City of the Damned à plusieurs ? Oui mais…
Mordheim : City of the Damned propose un mode multijoueur, mais ce ne sont que des missions ponctuelles qui n’ont aucune influence sur votre évolution dans la campagne. Sachez que Mordheim : City of the Damned est un jeu extrêmement punitif : la moindre erreur peut se solder par la mise hors combat et l’échec de la mission. Les sauvegardes ne se font qu’avant et après les missions et dès que la mission est lancée, il est impossible de revenir en arrière. Que ce soit en bien ou en mal, la mission doit se poursuivre. Pour moi, c’est plutôt une bonne idée à l’époque où tout est simplifié.
Pour finir, sachez que Mordheim : City of the Damned est une expérience diablement prenante mais très difficile et peu accessible aux néophytes. Il vous faudra plusieurs bandes et heures de jeux pour arriver à comprendre les mécanismes du jeu. Les types de missions – hors campagne – sont redondantes et l’ordinateur n’applique qu’une seule stratégie : foncer et mettre vos combattants hors service et piller votre équipement.
Configuration de test :
- Processeur : Intel Core i3 4160 Cadencé à 3.60 GHz
- Processeur graphique : NVIDIA GeForce GTX 970
- Mémoire : 16 Go de RAM
- Résolution actuelle : 1920 x 1080
- Détails du jeu : Ultra
Vous pouvez consulter la page officielle du jeu ici, et voici le trailer :
- C’est très tactique
- Fidèle au jeu originel avec des améliorations bienvenues
- Faire évoluer sa bande à travers les jours de jeu
- L’erreur est fatale
- L’IA
- Des cartes trop répétitives