L’Assassin du Roi – Robin Hobb

Critique du livre L’Assassin du Roi, deuxième tome de la saga L’Assassin Royal de Robin Hobb

Suite à la publication du livre Le Fou et l’Assassin, revenons aux origines de FitzChevalerie dans L’Assassin du Roi, deuxième chapitre de l’histoire après L’Apprenti Assassin.

L’Assassin retrouve son Roi

En compagnie de Burrich, FitzChevalerie est de retour du royaume des Montagnes où, sur ordre du roi Subtil, il a été à la rencontre de Kettricken, devenue la femme de son prince-servant Chevalerie. Mais la mission ne s’est pas aussi bien déroulée qu’elle l’aurait dû, et notre assassin, empoisonné par Royal, le prince cadet, est bien mal en point. De retour au palais, il s’aperçoit que le roi Subtil consomme énormément de drogues, fumées ou mélangées à sa nourriture. Ceci est également à l’instigation du prince Royal. Profitant de la faiblesse du roi et du manque d’Artiseurs (les pratiquants de l’Art), les Pirates Rouges sont de retour en force sur les côtes des Six-Duchés. De plus, en grandissant, FitzChevalerie peut devenir un prétendant potentiel au trône des Loinvoyant. Et il n’est pas le seul à en prendre conscience. Le décor posé par Robin Hoob dans L’Apprenti Assassin est bien posé, il prend de la profondeur. L’action est plus rapide dans L’Assassin du Roi que dans le premier tome de L’Assassin Royal. Les notes du narrateur, soit Fitz quand il écrit ses « mémoires », sont parfois un peu répétitives du récit.

Le style Robin Hobb

Toujours aussi agréable à lire, la plume de Robin Hobb est d’une qualité exceptionnelle. Sans être enfantine, on sent un effort assassin de trouver un juste équilibre entre description, dialogue, et monologue. C’est toujours un plaisir de lire cet auteur à l’écriture si délicate.

Au final il s’agit d’un tome bien construit qui poursuit les bases du premier opus et qui permet de mieux comprendre les évènements qui se trament à CastelCerf. A lire pour le plaisir et à lire également pour les fans de Robin Hobb.