Les Insurgés, second tome de la saga Divergente passe à la critique
Les Insurgés, plus communément appelé Divergente Tome 2, démarre tout de suite après les évènements qui ont conclu le premier tome. On retrouve donc Tris, Caleb, Tobias et son père, et les quelques survivants de l’attaque menée par les Erudits contre les Altruistes. Cependant, le pouvoir des Erudits est toujours en place, tenu par la poigne de fer de Jeanine. L’idée, la renverser. Oui mais comment ? Et que peut-on dire d’autre sur ce second livre ?
L’univers de Divergente : les Insurgés
On reprend le même schéma que dans le tome précédant. Conspirations, divergences d’opinions, amitié, amour, pouvoir régalien détenu par une caste, et au milieu les divergents qui servent de prétexte pour assurer une guerre civile. La vraie force de Veronica Roth se situe non pas dans cet univers, ni dans sa plume, mais plutôt dans les interactions des personnages et leurs passés. Tris, Tobias, Caleb, ainsi que tous leurs amis, chacun des personnages a le droit à son environnement, sa façon de voir les choses et à son libre arbitre. Et si certains ont la capacité de fédérer pour une bonne (ou mauvaise) cause, ces personnages sont destructeurs. Cette structure des personnages assure à Divergente un grand intérêt et, malgré son jeune âge, Veronica Roth maîtrise parfaitement cette codification littéraire qui garantit de plonger le lecteur au cœur du récit.
Et la plume de Roth dans cette histoire d’insurgés ?
Ce n’est pas aussi précis que Stephen King ou Scott Lynch. Ce n’est pas aussi drôle que Chattam. La plume de Roth est relativement jeune et vise un public de la même tranche d’âge qu’elle, à savoir les adolescents et jeunes adultes. Avec beaucoup de dialogues et des descriptions peu poussées, Les Insurgés repose donc toute sa structure d’écriture sur ses personnages et son univers qui se complexifie. En effet, si le premier tome ressemblait beaucoup à un Hunger Games revisité, l’histoire prend de la densité malgré une théorie qui est au départ peu fonctionnelle en raison de la similitude avec Katniss Everdeen et des autres personnages (on notera l’effort de la part du rédacteur à insérer dans cette critique des notions chimiques), on ressent à travers ce tome deux, savamment appelé les insurgés la volonté d’amener l’histoire vers un nouveau chemin pour la terminer au cours de l’opus suivant.
Les révélations qui se font au cours du temps, les trahisons menées avec audace et sagesse, la complexité du personnage principal (Tris) ont fait de ce second livre non pas un chef d’œuvre mais une entité nouvelle, diversifiée et riche, permettant à Divergente de s’exprimer. Au final, vous l’aurez compris, il faut lire l’œuvre Divergente comme un bon roman d’ados et, bien qu’il soit difficile de l’admettre, ça fait parfois du bien.
A lire également :
Une autre critique (http://cho0kette.blogspot.fr/2012/05/divergent-tome-2-insurgent-veronica.html)
- Les personnages
- L'intrigue
- La facilité de lecture
- Un peu simple
- Pourrait aller plus en détails