Joyland, le dernier livre de Stephen King sorti en France passe à la critique
Stephen King est un auteur dont la renommée a traversé les nombreuses frontières de ce monde. Le dernier bébé qui a été traduit en français est Joyland. Alors le maître de l’épouvante est-il toujours présent ?
Une atmosphère de fête foraine entoure Joyland car c’est là que l’action se déroule. Entres histoires d’amour, d’amitié, personnages tortueux et autres analepses, la griffe de Stephen King est présente dans tout le récit. On retrouve toutes les qualités littéraires d’un bon roman, à savoir, un style épuré, des personnages biens construits et différents, une intrigue lente mais efficace, et enfin un dénouement réussi.
Joyland, c’est avant du Stephen King dans toute sa splendeur et non un ersatz de roman dont il est parfois l’auteur. Joyland, titre du livre mais également nom du parc d’attraction, nous conduit dans l’univers des fêtes foraines et de leurs nombreuses attractions où le personnage principal, Devin Jones, un jeune voulant se faire un peu d’argent pendant l’été pour payer ses études, va se retrouver petit à petit pris dans un engrenage événements qui se succèdent à une vitesse vertigineuse. Cependant, il vivra ces événements avec une tendre passion et sera un des plus farouches artisans de la résolution de crimes perpétrés des années avant son arrivée à Joyland. Ce qui est magique avec la plume de Stephen King, et que l’on retrouve dans Joyland, c’est sa capacité à nous emmener dans les scènes et à vivre les émotions des personnages.
Assez jacassé, vous décrire Joyland serait un crime vis-à-vis de son auteur. Ce livre est un réel bonheur et je ne peux que vous inviter à le lire et le déguster comme si c’était votre dernier.
Je vous laisse avec une petite citation de Joyland.
Quand t’as vingt et un ans, la vie est nette comme une carte routière. C’est seulement quand t’arrives à vingt-cinq que tu commences à soupçonner que tu tenais la carte à l’envers… et à quarante que t’en as la certitude. Quand t’atteins les soixante, alors là, crois-moi, t’es définitivement largué.
Merci à isajulian (http://www.babelio.com/livres/King-Joyland/499349/citations) pour la citation.
D’autres critiques sont lisibles ici : http://www.senscritique.com/livre/Joyland/398655
- Le style
- L'univers
- La richesse des personnages
- Pas assez noir ?