Critique du livre Le fou et l’assassin, premier tome du troisième cycle de la saga Assassin Royal de Robin Hobb
Notre assassin royal est de retour! Robin Hobb vient de publier Le fou et l’assassin entamant un nouveau cycle de l’épopée de FitzChevalerie et de la famille Loinvoyant.
Beaucoup de gens l’espéraient et Robin Hobb l’a fait. Oui, il y a une suite à la magnifique histoire de FitzChevalerie. L’histoire de ce troisième cycle, qui démarre par Le fou et l’assassin, prend place 19 ans après les évènements qui ont conduit le prince Devoir sur le trône des Six-Duchés. On retrouve donc notre cher Fitz, alias Tom Blaireau, au cœur de sa petite propriété en train de couler des jours heureux avec, à ses côtés, sa femme, Molly. Cependant, au royaume des Six-Duchés, un assassin même âgé reste un assassin.
Un fou, un assassin, un destin royal
Entrons directement dans le vif du sujet. Parlons du Vif et de l’Art, ces deux magies que notre héros possède et maîtrise plus ou moins bien. On est heureux d’apprendre qu’Ortie maîtrise très bien l’Art et qu’Umbre, son mentor, est toujours avide de connaissances malgré son âge avancé. De plus, l’Art permet de ralentir le vieillissement et Tom/Fitz paraît toujours aussi jeune alors que Molly vieillit. Cette différence d’âge physique donnera lieu à quelques scènes cocasses. Cependant, malgré son âge, Fitz n’a rien perdu de ses instincts d’assassin, de prédateur et de chasseur. Ce dernier instinct est d’autant plus fort chez Fitz que son compagnon de Vif était un loup.
Evènement fou pour un assassin
Pour vous éviter trop de spoil, plusieurs balises vont apparaître. Pendant un moment durant le récit, Fitz et Ortie vont penser qu’un membre de leur entourage est en train de virer à la folie. Et c’est un grave problème car ils réaliseront plus tard qu’il n’en est rien.
Lorsqu’ils réaliseront que cette personne est tout ce qu’il y a de plus sensée, les évènements qui vont suivre vont complètement changer Fitz et notamment sa vision du monde. Relançant chez lui ses interrogations et ses envies de protection.
Le Style Hobb nous rend fous de l’assassin royal
A ce niveau, la plupart des critiques auront les mêmes mots. Robin Hobb est une artiste de l’écriture. Elle innove également dans ce récit en mettant à la première personne une autre personne que Fitz dans deux chapitres. Les phrases sont agréablement tournées et il est facile de se repérer dans le récit. Cependant on peut lui reprocher quelques petites longueurs.
Le fou et l’assassin est donc un très bon tome, comme souvent avec Robin Hobb et on attend avec impatience la suite de l’histoire.
Pour les bilingues, vous trouverez également une critique en anglais en cliquant sur le lien ci-dessous :
http://www.goodreads.com/book/show/19288321-fool-s-assassin
- Le style
- Fitz
- Le plaisir procuré par Robin Hobb
- Les quelques longueurs