Critique du tome 3 des Salauds Gentilshommes de Scott Lynch : La République des voleurs
Après avoir plus ou moins réussi leur dernier coup, Locke Lamora et Jean Tannen se sont enfuis avec quelque sous en poche. Nos amis se retrouvent donc dans une situation délicate avec beaucoup d’ennemis à leurs trousses.
Malade du poison, Locke est au bord de l’agonie. De l’autre côté, Jean fait tout son possible pour sauver son frère de cœur. Heureusement, leur pire ennemi, un mage esclave, va être également la personne qui va les sauver. Cette femme, qui n’est autre que la mère du mage esclave qu’ils ont défait au cours de leur première aventure (Les Mensonges de Locke Lamora), possède une connaissance suffisance pour sauver Locke.
Avec cela, La République des voleurs nous emmène une nouvelle fois avec le passé de nos chers protagonistes et plus particulièrement celui de Locke Lamora. Notamment, on peut parler de son amour passé, Sabetha, qui, malgré les années, reste le seul et unique amour ressenti par Locke. Grosse erreur, car dans La République des voleurs, Scott Lynch a trouvé bon d’opposer ces deux amants dont seuls les évènements ont pu briser les liens charnels.
Autour d’une élection, Jean et Locke vont sortir l’artillerie lourde afin de permettre au camp qu’ils aident de gagner les élections alors que de l’autre côté, Sabetha, le pire ennemi possible pour Locke, travaille d’arrache-pied pour empêcher ces derniers d’apporter la victoire à leur camp.
La République des voleurs c’est dix années d’attente qui sonnent et résonnent, dix années bien trop longues pour pondre ce livre, certes magique et magnifique mais tellement attendu. Pas d’arnaque de très haut niveau mais un livre rempli de révélations, ce qui pourrait décevoir les puristes.
Au final, ce troisième tome des Salauds Gentilshommes, subtilement appelé La République des voleurs, permet d’en apprendre toujours plus sur nos personnages adorés, et plus particulièrement sur Locke. Entre révélations insoupçonnées et le plaisir de lire cet auteur qui manie à merveille humour, vulgarité, tendresse et sentiments, La République des voleurs est un livre à déguster sans attendre !
Rendez-vous pour le tome 4 !
D’autres critiques sur La République des voleurs :
http://ledevoreurdelivres.blogspot.fr/2014/04/la-republique-des-voleurs-de-scott-lynch.html
http://www.blog-o-livre.com/les-salauds-gentilshommes-tome-3-la-republique-des-voleurs-scott-lynch/
- Les personnages
- Les histoires
- Le style
- Le temps d'attente
- Le manque de magouille ?