Critique de Sous influence qui est le tome 1 de la saga Twisted Love écrite par A. Meredith Walters. Notre avis sur ce roman qui ne manque ni de peps ni de noirceur. Sensations garanties et livre à posséder !
Les romances pour adulte ne sont pas forcément ma tasse de thé. J’étais surpris par la qualité du premier tome de One Week GirlFriend mais déçu par la suite. J’attendais donc ce roman avec impatience mêlée d’une forte appréhension. Au final, que retenir de Sous influence, premier tome de la série Twisted Love de A. Meredith Walters ?
Un roman sous influence estudiantine
Malgré mon grand âge, je me rappelle de ma jeunesse et des formidables soirées que l’on a passées avec mes amis allant parfois à la limite de l’underground. Cependant, ne dit-on pas qu’il faut que jeunesse se fasse ou se passe ? Sans étaler ma vie privée, ce roman a eu la bonne idée de me remémorer des passages, dans des soirées plus ou moins branchées, dans des endroits plus ou moins propres, ou plus simplement certains moments de la vie. Le mythe de la boîte de nuit clandestine ultra-branchée existe encore de nos jours. Vous savez, cette boîte de nuit où hommes et femmes se mélangent plus vite que ne s’écoule le stock d’alcool dans le bar ? Et bien A. Meredith Walters a réussi le tour de force de reproduire à merveille l’ambiance supposée (vraiment ?) de ce type de lieux dans Sous influence. Saleté répugnante, drogue à la demande, prostitution pour avoir sa dose, filles (et parfois garçons) prises pour de la viande fraîche, tout est passé en revue. Bienvenue dans les soirées étudiantes les plus hardcore !
Une influence psychologique profonde
La richesse de cette œuvre tient clairement de l’épaisseur psychologique donnée à la trame et aux personnages. L’enchevêtrement de situations improbables, associé aux souvenirs des personnages principaux, dispensés avec parcimonie, font de Sous influence une pièce maîtresse de la littérature « jeune adulte » mais pourrait trouver sa place dans d’autres catégories tant les faits relatés sont noirs, forts, et terriblement crus. Les mots décrivant les instants charnels des personnages sont tout aussi profonds (désolé cher lecteur, je n’ai pas pu m’en empêcher). De plus, les personnages sont si bien décrits que l’on ressent et vit avec eux ce qui se passe dans leurs têtes mais également dans leurs vies.
Meredith Walters donne un rythme infernal dans Sous influence
Plusieurs mots pourraient décrire le rythme utilisé par l’auteur mais par rapport aux sujets traités dans ce livre, le mot « infernal » est celui qui me semble le plus réaliste. Les événements s’enchaînent avec une très grande vitesse et le livre se lit comme on prend un TGV. Bon, je vous l’accorde, la comparaison n’est pas forcément la plus flatteuse, mais c’est un compliment, en théorie. Sous influence est écrit sauvagement, au sens propre du terme, et ses mots sont choisis avec soin. C’est une écriture simple mais d’une féroce efficacité, on aimerait que d’autres auteurs s’en inspirent …
Un scénario qui manque de complexité
Nous l’avons vu, l’auteur a très bien maîtrisé son sujet, que ce soit dans la façon de raconter les faits ou la personnalité et la complexité des personnages. En revanche, un petit point m’a dérangé, c’est qu’au bout de quelques dizaines de pages on sait qui est qui et comment l’histoire va se dérouler (dans les grandes lignes). Et cette impression survient après chaque événement. J’aurais aimé que Sous influence possède une trame un peu plus complexe et tortueuse. A notez que le dénouement est lui très intéressant et surprenant !
Conclusion
Vous l’aurez compris, Sous influence est une franche réussite et une magnifique découverte. C’est un roman qui nous parle, touche et on ne ressort pas insensible une fois la lecture terminée. Bref, un roman à couper le souffle, comme souligné par d’autres : ici et là.
Un grand merci aux éditions Milady pour nous avoir donné l’opportunité de lire et de rédiger notre critique sur ce petit bijou de A. Meredith Walters nommé Sous influence.
- Les personnages attachants
- L'univers
- Le ressenti tout le long de la lecture
- Quelques événements trop faciles