The Babyshambles – Sequel To The Prequel
Après un succès en solo avec l’album « Grace/Wasteland », le célèbre Pete Doherty réactive les Babyshambles avec la sortie de leur dernier album « Sequel To The Prequel ». A voir ici !
Pour ceux qui ne connaissent pas vraiment The Babyshambles, c’est un groupe de rock anglais particulièrement à contretemps, tant les influences de grands « dinosaures » du genre sont prédominantes. Pour n’en citer que quatre : Sex Pistols, The Kinks, The Clash, et dans une moindre mesure, The Cure. Hormis cela, ils sortent du lot aussi et surtout par la présence de l’enfant terrible du rock anglais, Pete Doherty. Plume agile, capacité de créer des compositions à l’esprit véritablement « rock’n’roll » au sens noble du terme, il est aussi connu (et parfois trop) pour ses nombreux excès : alcool, drogue, interdictions de séjour, gardes à vue… Une espèce là aussi en voie de disparition!
Parlons donc de ce nouvel album, conserve-t-il cet esprit qui semble se perdre dans l’environnement musical actuel?
Tracklist :
- Fireman
- Nothing Comes To Nothing
- New Pair
- Farmer’s Daughter
- Fall From Grace
- Maybelline
- Sequel To The Prequel
- Dr. No
- Penguins
- Picture Me In a Hospital
- Seven Shades
- Minefield
- Cuckoo
- Stranger In My Own Skin
- The Very Last Boy Alive
- After Hours
A l’écoute des premières secondes de cet album, ils semblent en avoir l’envie : le premier titre, Fireman, est une imitation quasi parfaite du style des Sex Pistols. Autres titres dans ce genre de rock primitif, il y a Maybelline, Seven Shades et The Very Last Boy Alive. Quatre titres détenteurs d’un rock qui m’est, personnellement, assez cher. Dans un style plus progressif, on peut noter Minefield et Penguins.
Mais cet album possède aussi d’autres atouts. New Pair par exemple, ballade à la fois élégante et noire, aux accents blues. Dans le même registre, on retrouve Farmer’s Daughter, avec un côté plus électrique et Fall From Grace, très douce, aux influences beaucoup plus folk/country. Il y a aussi Nothing Comes To Nothing, qui n’est pas ma préférée mais qui risque de faire partie des plus mises en avant pour la promotion de l’album.
J’ai aussi été étonné par deux morceaux, qui sonnaient étrangement reggae : Cuckoo et Dr. No. Cette dernière se basant sur une rythmique reggae, où à tour de rôle se succèdent des choeurs, de l’harmonica, et parfois même une phrase de guitare typée jazz. Un mix donc très particulier, que The Babyshambles n’a pas l’habitude de nous faire écouter. Enfin, mention spéciale à Sequel To The Prequel, qui est le titre que j’ai eu le plus de mal à cerner. Le piano me donne une impression d’être dans un genre de cabaret, ajoutons à cela un chant élégant de Pete, je ne sais pas vraiment quoi ajouter…
Un bilan donc relativement positif pour un retour. Sans être transcendant, le groupe reste fidèle à sa marque de fabrique, et, de ce que je comprends à l’écoute de la reprise des Velvet Underground, After Hours, The Babyshambles ont envie que cela dure !
+ L’esprit global de l’album – Des expérimentations peu concluantes
Note : 6/10