Kings Of Suburbia, dernier album de notre boys-band d’ados allemands : Tokio Hotel
Tokio Hotel revient avec un nouvel album : Kings Of Suburbia. 5 années de longue attente depuis leur disque précédent ont-elles porté leurs fruits ?
Tokio Hotel est un boys-band fondé dans les années 2000. Comme leur nom ne l’indique pas, ils sont d’origine allemande. Le nom du groupe provient de la ville nippone (faute de frappe volontaire ? ou illettrisme ?) et du fait que le groupe aime bien les hôtels (source : interview de Rock Mag). Donc si vous aussi, vous voulez former un groupe de musique, voici des propositions : Toronto chaussette – Dunkerque aspirateur
Kings Of Suburbia – L’écoute
Kings Of Suburbia est le cinquième album studio du groupe. Après une écoute complète (c’est possible) et un rendez-vous chez l’ORL, nous pouvons relever les critiques suivantes. Nous devons également nous placer dans le contexte du groupe : ce boys-band visait un public à majorité féminin et une tranche d’âge située entre 12 et 16 ans. Gare à vous les One Direction !
Kings Of Suburbia – Pistes « musicales »
Feel It All – 4:00
Stormy Weather – 3:29
Run, Run, Run – 3:25
Love Who Loves You Back – 3:49
Covered in Gold – 4:29
Girl Got a Gun – 2:46
Kings of Suburbia – 3:23
We Found Us – 3:23
Invaded – 3:28
Never Let You Down – 3:13
Louder Than Love – 3:35
Kings Of Suburbia, la torture
La première chose qu’il faut retenir dans Kings Of Suburbia, c’est la durée de l’album dans sa version classique (il existe une version deluxe) de 39min. Je ne savais même pas qu’il était possible de faire 11 chansons en 40min. Grosse découverte pour ma part. L’album est désordonné, les chansons sans rapport. Nous sommes bien sur une incompréhension structurelle de l’album. Musiques rapides, coupés par des tentatives de slow puis une reprise pop, on ne sait plus où donner de la tête.
Comme dans tous boys-band qui se respecte, le chanteur ne chante plus qu’à travers un minimum de 15 filtres vocaux qui détruit, en plus des tympans, toute personnalité artistique. C’est bien le cas dans dans Kings Of Suburbia où l’utilisation excessive de cette méthode dénature totalement le peu d’intérêt pour les chansons. Une tentative loupée est quand même à signaler dans « Run, Run, Run » où Bill Kaulitz, son chanteur-leader s’essaye au classique « instant émotion » au piano. Au moment de pousser sa voix, notre cœur se crispe. La voix n’est pas là : mal placée, saturée, on sent qu’il y a encore de la route dans l’apprentissage de l’utilisation de cordes vocales. La piste vocale est inintéressante par sa forme, mais aussi par son fond. Les paroles ne sont vraiment pas profondes. On sent que toute la souffrance amoureuse du compositeur de 25 ans est passé dans le texte.
Kings Of Suburbia, chanson titre de l’album, est un mélange industriel de « Tears for Fears – Shout » et de Depeche Mode. Kings Of Suburbia penche en effet, vers des sonorités new wave des 80’s : une boite à rythme très présente, des accords simples. L’inspiration est nette. Mais le résultat n’est pas là. La boite à rythme est plus là pour faire du remplissage que pour porter la chanson. Assez répétitive, elle est peu recherchée et travaillée.
Kings Of Suburbia, la délivrance
Kings Of Suburbia est un album à écouter d’urgence si vous avez entre 12 et 16 ans, mais il n’est même pas sur que les anciennes fans, passées à autre chose depuis, y trouvent leur compte. Sinon, épargnez-vous et contribuez à votre façon, à la réduction du trou de la sécurité sociale, en vous épargnant une consultation chez l’ORL.
Si vous voulez perdre votre temps, voici d’autres critiques sur Kings Of Suburbia :
http://www.music-story.com/tokio-hotel/kings-of-suburbia/critique
https://fr.news.yahoo.com/tokio-hotel-kings-of-suburbia-critique-lalbum-titre-121500452.html
- Le délais d'attente entre les albums
- La pochette de l'album. non je déconne, elle est moche.
- Que dire ...
Pingback: Test - Boules quies ISOLATE de Flare Audio - L'avis du public()