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Dans cette critique, nous revenons sur un groupe mythique, The Clash, et son album Combat Rock. Petit retour en arrière dans cet avis.
Après avoir sorti deux albums de légendes tel que London Calling et Sandinista !, le groupe de rock devait montrer à son public qu’il avait encore des idées à revendre et toujours autant d’inspiration. Leur précédent album avait déçu en ne se vendant pas autant que London Calling même s’il n’a pas fait un flop complet. La faute à un album trop long et à certains morceaux qui n’étaient là que pour faire du remplissage. Je veux dire par là que le groupe réutilisait l’instrumental de précédents morceaux pour en faire de nouveaux moins bons. Avec les tensions existant dans le groupe The Clash, il leur fallait absolument faire un album digne de ce nom pour renouer avec les fondamentaux. Ainsi naquit Combat Rock.
L’album commence en beauté avec Know your right, un morceau engagé sur un riff plutôt punk avec un texte portant sur les droits dans la société et la critique de la justice.
Le deuxième morceau, Car Jamming, reste dans l’esprit de The Clash : toujours un rock minimaliste qui réussit à mélanger les fondamentaux du punk et l’innovation. Le morceau qui suit est un des grands classiques du rock : Should I stay or should I go. Il est composé d’un riff mémorable et de paroles qui collent très bien avec la musique. Ce morceau reste un des grands tubes de The Clash.
Toujours dans le domaine des chansons intemporelles, Rock the Casbah reste un incontournable car ses paroles rapportant un sujet sensible dans certains pays orientaux (l’interdiction de la musique rock) sonnent comme un hymne de libération et de rébellion. La piste qui suit prouve encore une fois que The Clash savait mêler l’innovation et les thèmes chers au punk. Le morceau possède une partie où la basse est omniprésente et une autre partie qui nous fait penser à une musique plus commune au Far West. On dirait qu’ils se sont inspirés d’Ennio Morricone et des Shadows.
Straight to Hell a dû être coupé une première fois car il était trop long. Le morceau parle de la guerre du Viêt-nam, un sujet sensible porté sur une musique un peu angoissante qui se sert habilement des sonorités du tambour pour porter une certaine ambiance.
Le morceau funk de The Clash, le voilà. Overpowered by funk montre la maîtrise du funk et donc d’un nouveau style de musique pour The Clash. Le groupe a prouvé une nouvelle fois qu’il savait se diversifier. Dans la piste courte qu’est Atom Tan, le riff est important ainsi que les chœurs qui donnent une réponse au chanteur.
Un instrumental assez expérimental et inédit fait son apparition dans le répertoire de The Clash. Le chanteur chante un peu mais on sent que l’inspiration n’était pas au rendez-vous pour Sean Flynn.
Ghetto defendant reste un morceau marqué par une basse plutôt Reggae et des paroles qui reste dans l’esprit The Clash. Un retour au vrai punk s’opère dans Inoculated city qui reste un morceau très ancré dans la culture 70’s. Un morceau plutôt calme, en décalage avec tout le reste, vient achever l’album. C’est un morceau aux allures plutôt romantiques qui vient terminer Combat Rock.
L’album était plus long et devait faire l’objet d’un double album mais le groupe, connaissant l’erreur qu’il avait fait pour Sandinista, a décidé d’en faire un album plus court. En conclusion, Combat Rock reste l’un des meilleurs albums de The Clash. Actuellement, le groupe ne reste souvent dans les mémoires que pour son London Calling mais cet album vaut le coup. Je considère que c’est un incontournable pour tous ceux qui aiment la musique et qui veulent découvrir ce groupe de punk.
- La diversité des musiques
- Un album plus court que Sandinista
- Le manque d'inspiration sur certains morceaux