Critique Almost Human Saison 1
Almost Human était vendue comme LA nouvelle série de cette année. Avec un pilote dirigé par JJ Abrams à couper le souffle, nous attention avec impatience la fin de cette saison 1 pour en faire la critique. Après 13 épisodes, que retenir de cette saison 1 ?
Le concept
L’action dans Almost Human se déroule en 2048 à Los Angeles. Avec l’évolution de la technologie et de la Science, la criminalité a explosé et causé de nombreux morts dans les rangs de la police. Pour remédier aux lourdes pertes humaines, chaque policier a maintenant pour partenaire un droïde. Différents modèles de droïde existent, et le détective John Kennex (Karl Urban) doit faire équipe avec Dorian (Michael Ealy), un droïde d’une ancienne génération. Le problème de la génération de Dorian (DRN) est qu’elle a été conçue pour ressembler le plus possible aux humains et éprouver des émotions. Comme tout humain, parfois, les droïdes de cette génération disjonctent. L’univers est vraiment complet, de la technologie à l’environnement en passant par les robots dédiés au plaisir. Almost Human est, à mon avis, une réussite à ce niveau.
Le scénario
Les différents avis et critiques disponibles sur le pilote d’Almost Human sont unanimes : le plan de la saison 1 était fait. Pour rappel, au cours de ce premier épisode, Kennex était en pleine intervention avec son coéquipier contre une organisation extrêmement violente nommée Insyndicate. Au cours de l’intervention, une explosion arrache une jambe à Kennex et tue son coéquipier. Kennex passe un bout de temps dans le coma et l’un des souvenirs qu’il arrive à se remémorer, c’est le visage de sa petite amie, Anna, qui faisait partie des membres d’Insyndicate qui ont tué son coéquipier. Après l’avoir vu, la première pensée qui m’est arrivée : enfin une série futuriste et plausible avec de l’action qui ne va pas devenir un Expert-like. Le fil rouge était posé, les souvenirs de Kennex et une lutte sans merci contre les membres d’Insyndicate. Seulement… ce n’est pas le cas et c’est à mon avis la plus grande erreur de cette série. Si quelques épisodes suivent bien ce concept et ce fil rouge, ce n’est pas la majorité. La plupart des épisodes sont des enquêtes policières à la NCIS/Les Experts. Certes ils permettent de bien comprendre l’environnement et les problèmes de la société en 2048, de glisser des anecdotes intéressantes (Bitcoin), mais on est loin d’un vrai scénario de série TV qui se veut futuriste avec un grand nom (que l’on aime ou pas) du cinéma de Science-Fiction. Les personnages ont de la profondeur et chacun à ses particularités mais on s’attendait à une plus grande critique de la société, de vraies scènes de guerre entre une organisation « terroriste » et les forces de police. A ce niveau, Almost Human est clairement un échec. Si on se laisse bercer par les différents épisodes, l’univers, on reste sur notre faim et un sentiment mitigé ressort à la fin de cette saison 1.
Image et Son
Almost Human est piloté par JJ Abrams et c’est un régal audiovisuel. De belles images sans trop en faire, la manière de filmer est intense et permet d’être aux premières loges. Les explosions ne sont pas très nombreuses mais la spatialisation est correcte lors des scènes d’action. Difficile de donner un avis négatif sur cette partie
Les Acteurs
Le casting est vraiment bon. Et Almost Human permetde montrer que, même si le casting est bon (voire très bon) et avec de belles images et un son correct, rien ne remplace un scénario solide. Si Karl Urban est le personnage principale, la critique s’accorde à dire que Michael Ealy donne tout dans cette série. Son personnage montre une humanité extraordinaire, bien qu’il nous rappelle à chaque instant que c’est un robot. Une vraie découverte.
Conclusion
Dans cette critique, il est montré un avis mitigé de cette saison 1 d’Almost Human. Tous les ingrédients sont présents pour avoir une très bonne série mais il manque l’essentiel. Un fil conducteur. Il y a, à mon avis, beaucoup trop de séries purement policières et même certaines de science-fiction (Intelligence). Clairement, cette première saison d’Almost Human a manqué le coche !
- L'univers
- Les acteurs
- L'absence de scénario