Critique de la Saison 1 de la série Intelligence
Intelligence est une série policière contemporaine dans laquelle le personnage principal s’est fait implanter une puce au cerveau. Cette dernière permet d’être connecté à toutes les données disponibles sur les réseaux du monde entier. En clair, il s’agit d’un regard sur le transhumanisme.
Josh Holloway, un des acteurs principaux de Lost, campe le rôle d’un flic amélioré (Gabriel) grâce à la puce qui lui a été implantée. Cette puce est directement liée au cerveau, ce qui en fait à la fois une force et une faiblesse car comme tout objet connecté, on peut facilement le pirater. Si plusieurs personnes se sont portées volontaires pour se faire greffer la puce, Gabriel est le seul à être resté en vie au cours du processus. Un nom revient souvent au cours de la série, il s’agit de ClockWork. Ce nom est simplement celui du projet de greffe, donné par une institution des services secrets américains. Seulement cette institution n’est pas la seule à vouloir obtenir une personne « augmentée ». Au cours des premiers épisodes, on apprend qu’il existe une femme dotée des mêmes capacités que Gabriel. La trame se met alors en place autour de cette femme.
Le scénario est assez lisible et prévisible dans cette saison 1 d’Intelligence, on se laisse bercer par des enquêtes policières dont le résultat n’est pas le plus important. En effet, ces histoires servent à maintenir à flot un fil rouge cousu de blanc. Quelques scènes d’action sont intéressantes mais ne valent clairement pas le détour. Enfin, notons la présence de la magnifique Meghan Ory (dont le personnage est Riley Neal) et la non moins belle Marg Helgenberger (Les Experts) dans le casting d’Intelligence.
Petit paragraphe pseudo-philosophique, si le transhumanisme est un courant que j’embrasse volontiers, une des trames principales d’Intelligence est la recherche d’identité entre homme et machine. Si la plupart des gens, dans la vie réelle, sont profondément contre le transhumanisme, la série a le mérite de poser la question du genre humain et de savoir si, une fois augmentés par une puce, nous sommes toujours humains.
Pour éviter de trop vous spoiler la trame principale, cette critique d’Intelligence s’arrête ici. Les acteurs sont assez bons, la trame un peu simple et la mise en scène suffisante. Le mot de la fin concernera les séries de science-fiction : cette année, Almost Human et Intelligence ont clairement déçu.
- L'univers
- Le concept
- Le manque de profondeur
- Le scénario peu abouti