Critique de la série Real Humans – Saison 1
Les Hubots de Real Humans reviennent sur Arte à partir du jeudi 15 mai. C’est donc l’occasion de se pencher sur la première saison de cette série suédoise dont les épisodes durent 55 minutes.
Le concept
Real Humans se déroule dans un futur proche où les robots, nommés hubots, sont présents à toutes les étapes de notre vie. Ces hubots sont configurés pour répondre aux besoins de leur propriétaire. Plusieurs gammes de hubots existent pour couvrir l’ensemble des besoins de la population. Vous pouvez en découvrir une partie sur le Hubot Market proposé par Arte.
Le scénario
Imaginez une société qui a permis l’amélioration de vie de ses citoyens, qui prend en charge de plus en plus d’aspects de leur quotidien afin de permettre à ses membres d’avoir du temps pour eux. Vous sentez l’harmonie poindre par vos orteils ? Bien. Maintenant dites-vous que c’est pour cet objectif que les hubots ont été créés. Qu’ils sont maintenant partout et s’améliorent de jour en jour. Comment réagiriez-vous en vous rendant compte que c’est un hubot qui élève vos enfants, que vous appelez moins votre père parce que vous le savez entre de bonnes mains, ou encore que votre poste de manager est inutile vu que vous ne gérez que des hubots capables de détecter leur erreurs, mais aussi les votres…
Real Humans nous vient de Suède et nous replonge dans la nature même de la Science Fiction : toute société possède une face utopique et une face dystopique ! Au sein de cette société offrant une vie plus harmonieuse à ses membres, les natures humaines se développent. La relation entre l’Homme et la Machine est détaillée dans tous ces aspects :
- Perplexité : certains personnages mettent en question l’importance des hubots dans la vie quotidienne ;
- Attrait : d’autres se sentent si bien avec leur hubot que des couples se forment ;
- Rejet : mais une partie de la population s’oppose à ces machines jugées inférieures qui prennent une place de plus en plus importante dans la société.
L’existence d’un groupe d’hubots indépendants approfondit la réflexion du spectateur. La frontière entre l’Homme et la Machine est redéfinie par ces hubots souhaitant éprouver des sentiments.
Les acteurs
Le jeu des acteurs est très bon, notamment celui de Lisette Pagler (Mimi/Anita) qui nous offre une interprétation parfaite d’une hubot alternant entre le rôle attendu d’un hubot et des phases de conscience qu’on pourrait qualifier d’humaines. De manière générale, l’ensemble des acteurs jouant des hubots sont à féliciter pour leurs capacités à transmettre des émotions malgré un visage inexpressif.
Conclusion
Real Humans est une très bonne série aux côtés dérangeants. Cette société futuriste est en effet très accessible. La durée des épisodes permet de plus de mieux cerner les personnages, voir de s’y attacher qu’ils soient humains ou non.
Cette série peut être résumée en une question : Qu’est-ce qui nous définit en tant qu’être humain ?
- La critique de cette société qui semble parfaite pour les humains
- Le jeu d'acteur impressionnant
- La fin de saison très bonne qui exige un niveau identique (ou plus) pour la suite