Critique de la saison 2 de la série Under The Dome 2
Après une première saison qui avait laissé une impression plutôt positive, on retrouve les habitants emprisonnés de Chester’s Mill sous le bien nommé Dôme. Entre révélations, apparitions et trahisons, cette saison 2 de la série Under The Dome a beaucoup pour plaire. Mais est-ce vraiment le cas ?
Under The Dome … ou pas ?
La première saison avait posé de bonnes bases et, malgré ses quelques longueurs, on sentait l’histoire principale avancer doucement mais sûrement. Dans cette saison 2, ce n’est plus le cas. Les personnages importants commencent à devenir très nombreux et bien que ce soit un aspect positif, cela complexifie la trame, nécessitant une grande cohésion dans le scénario. Hélas, c’est bien là qu’ Under The Dome saison 2 pèche. En effet, la cohésion de la série n’est pas du tout au rendez-vous, si bien que le téléspectateur est un peu baladé dans les premiers épisodes. On peut ajouter à cela un léger manque structurel autour de plusieurs personnages.
L’apparition de certains personnages présumés morts qui « renaissent », le retour d’autres que l’on croyait mort mais qui en réalité s’étaient enfuis, et la mort de plusieurs protagonistes présents au moment de l’apparition du dôme, tous ces ingrédients auraient pu apporter beaucoup d’aspects positifs à Under The Dome. Hélas, une nouvelle fois, la mise en scène est catastrophique. De la même manière les instants supposés remplis d’émotions n’affectent peu ou pas le téléspectateur et c’est bien dommage car il y a un grand potentiel. Ce potentiel est d’autant plus détruit lorsqu’on pense aux nombres de clichés et d’événements improbables qui ponctuent la série, comme une vitre qui se brise par le froid juste au-dessus des protagonistes. Un peu facile non ?
Des acteurs sous le dôme ?
Dean Norris (Big Jim Rennie), que l’on retrouve également dans la série Gotham où il remplit le rôle de Don Falcone, sort indéniablement du lot. Froid, calculateur et extrêmement persuasif, il porte une grande partie de la noirceur de la série. Bien que Mike Vogel (Barbie) et Rachelle Lefèvre soient des acteurs jouant des personnages centraux et assurent, ils manquent parfois de crédibilité dans le passage des émotions. Alexander Koch qui interprète le fils de Big Jim Rennie, alias Junior, est lui marié au jeu du regard « j’ai tout le malheur du monde qui s’abat sur moi ». Les enfants sont un peu verts mais il faut avouer que Mackenzie Lintz, que l’on a déjà aperçue dans Hunger Games, possède une palette étonnante et il serait intéressant de la voir dans une autre série avec un personnage bien plus profond que la gamine potiche amoureuse et jalouse.
Nous avons vu que le scénario de cette saison 2 d’Under The Dome est un peu tortueux, la mise en scène en dessous de ce que l’on attend mais que les acteurs assurent en général. Les images et la bande son sont de jolies réussites. Alors, certes ce ne sont ni les décors d’Almost Human ni la bande son d’Inception, mais l’ensemble est harmonieux et convient parfaitement à ce type de série.
Au final cette seconde saison est loin d’être une franche réussite, mais ce n’est pas non plus un gros navet. De plus, la fin permet une ouverture vers une troisième saison. En revanche, il serait intéressant non seulement de faire une comparaison avec les livres de S. King mais également d’avoir l’avis des fans de la première heure de la saga Under The Dome.
- Dean Norris
- Les décors
- Les possibilités offertes
- La conception
- La mise en scène
- Les événements évidents