Critique – Trance
Après Slumdog Millionaire en 2008 et 127h en 2010, Danny Boyle est revenu dans nos salles avec Trance, où figure nt notamment Vincent Cassel, James McAvoy et Rosario Dawson. Annoncé comme un thriller psychologique palpitant, le film est-il aussi transcendant qu’attendu ?
Entre réalités incertaines, méandres de l’esprit et faux semblants, Boyle aime jouer avec le spectateur dans ce film ! Et il le capte dès les premières minutes du film par un braquage plutôt chaotique pour le personnage principal (James McAvoy) sur une bande son de David Bowie. James McAvoy, parlons-en car, pierre angulaire de l’histoire, rend une copie pertinente d’un personnage aux abords quelconque qui se révèle finalement assez profond. Autour de lui, on trouve un Vincent Cassel fidèle à lui-même et une Rosario Dawson qui prend parfois un malin plaisir à manipuler les esprits.
Les minutes s’écoulent bien, entre séances d’hypnose pleine de tensions et scènes dignes de films de gangsters avec toujours de nouveaux éléments renforçant la complexité du scénario. Mais ce que l’on retrouve tout au long du film, c’est le sentiment de vide autour des acteurs, ce qui renforce le sentiment de confusion chez le spectateur.
La confusion, c’est aussi ce que certains spectateurs pourraient ressentir tant la quantité de « pièges » scénaristiques est importante. C’est pour moi le principal bémol du film. Même si le puzzle semble se ré-assembler à la fin du film, on peut avoir le sentiment d’avoir oublié quelques pièces…
Pour conclure, je dirais que ce film n’est pas un chef d’oeuvre, mais il est intéressant et intriguant jusqu’au bout !
+ Le jeu d’acteur – Beaucoup de faux semblants
+ Les ambiances sonores – Scénario peut-être trop lourd
+ Une action et une tension omniprésente
Note : 7/10