Ils voulaient le rêve américain, ils l’ont volé dans No Pain No Gain !
Daniel Lugo vit à Miami. Il est entraîneur dans un centre de fitness appelé le « Sun Gym ». Pour Daniel, la forme physique est la chose la plus importante qui soit. Mais son train de vie ne lui plait plus et il veut pouvoir vivre une meilleure vie. Il prépare alors un plan pour dépouiller Victor Kershaw de tous ses biens. Pour l’aider dans son entreprise, Daniel va demander de l’aide à deux de ses amis : Adrian et Paul. Ensemble, ils vont dérober toutes les possessions de Victor Kershaw. Mais cela ne leur suffira pas. Le succès de leur plan va les conduire à reproduire leur opération sur d’autres victimes.
No Pain No Gain est tiré d’une histoire vraie
No Pain No Gain est une comédie d’action américaine, réalisée par Michael Bay. C’est d’ailleurs le film qu’il a réalisé avec le moins de budget (seulement 26 millions de dollars) depuis Bad Boy en 1995. D’ailleurs, 1995 est l’année où se déroule le film, parce que No Pain No Gain se base sur une histoire vraie et d’articles de presse parus dans le Miami New Times. Michael Bay revient sur les aventures criminelles du Sun Gym Gang… Et lorsque j’ai regardé No Pain No Gain, j’ai eu du mal à me dire que ces évènements ont pu réellement se passer !
Des acteurs jouant les débiles dans No Pain No Gain
18 ans après les faits, Michael Bay adapte dans No Pain No Gain l’histoire vraie – mais invraisemblable – de Daniel Lugo, incarné par Mark Wahlberg (Transformers 4). Lugo est dépeint comme un anti-héros, mais héros tout de même, prolétaire victime de l’univers consumériste affiché par la télévision. Ses acolytes, Paul Doyle et Adrian Doorbal, sont joués respectivement par Dwayne Johnson (G.I. Joe : Conspiration, et bientôt dans Hercule) et Anthony Mackie (Captain America : le Soldat de l’hiver). Des gangsters délurés à l’amateurisme cocasse, provoquant presque l’empathie. Leur victime, Adrian Kershaw, est incarné par Tony Shalhoub (Monk) est décrit comme un vieux « beauf » cynique. Apparaissant au milieu du film, Ed Harris est également de la partie. Les trois comparses de No Pain No Gain jouent plutôt bien les abrutis, et le plan est tellement stupide que j’ai eu du mal à croire que cela allait fonctionner… Bay se charge d’ailleurs de rappeler durant le film qu’il s’agit toujours d’une histoire vraie !
Pas d’explosions pour No Pain No Gain, malgré l’estampille Michael Bay
La réalisation de No Pain No Gain m’a bien surpris pour un film de Michael Bay. Très connu pour ses effets pyrotechniques à outrance, nous avons ici un film de bonne réalisation sans effets spéciaux extravagants.
No Pain No Gain est un film propre à faire rêver l’américain moyen, celui qui ne vit qu’au travers des tabloïdes et des télé-réalités. C’est un divertissement qui s’avère plutôt bien construit, sans temps mort ni baisse de régime, et avec un humour bien dosé. Une caricature noire et acide du rêve américain et de ses multiples dérives. Mais j’ai tout de même eu l’impression que mon cerveau s’était tiré pendant le visionnage tellement l’histoire de No Pain No Gain est incroyable… mais vraie. No Pain No Gain est un film sur la bêtise humaine qui ne ravira pas tout le monde.
Voici la Bande-Annonce
Quelques articles parlant du film :
http://www.lesinrocks.com/cinema/films-a-l-affiche/no-pain-no-gain/
http://www.avoir-alire.com/no-pain-no-gain-la-critique-du-film
http://www.filmdeculte.com/cinema/film/No-Pain-No-Gain-4689.html
- Les acteurs principaux
- Une critique du rêve américain
- Surprenant pour du Michael Bay
- 2h10, c’est quand même long !
- Des dialogues très potache
- Pourquoi réaliser ce film ?