Test : Splinter Cell Blacklist
Salut à tous !
Pour ouvrir cette section Jeux vidéo, j’ai choisi de vous parler du tout dernier épisode de la saga Sam Fischer : Splinter Cell Blacklist. Amateurs de bons jeux, c’est ici que ça se passe !
Nous avions quitté Sam Fischer en 2010 suite à un Splinter Cell Conviction au un goût mitigé, dans lequel l’excellente qualité de gameplay était entachée par la (très) faible durée de vie (une dizaine d’heures suffisait pour finir le jeu, coop inclus). C’est donc face à une très forte attente du public qu’UbiSoft a sorti ce dernier opus. A noter que nous nous attarderons simplement à l’aspect solo du jeu, le multi étant pour l’instant inaccessible.
Nom : Splinter Cell : Blacklist
Editeur : UbiSoft
Genre : Infiltration
Date de sortie : 22 Aout 2013
Classification PEGI : Déconseillé aux -18 ans
Prix : 60€
Pour les néophytes, la série des Tom Clancy’s Splinter Cell est une des principales franchises de jeux vidéo du genre « Infiltration », dans lequel elle partage l’hégémonie avec la série – plus ancienne – des Metal Gear Solid. Dans ces jeux, on incarne un héros qui doit tromper la vigilance de ses ennemis afin de s’infiltrer dans un lieu avec le maximum de discrétion. Pour ce faire, le protagoniste a en général recours à tout un arsenal de gadgets (fumigènes, lunettes de vision nocturne ou autres brouilleurs magnétiques). Amateurs de gros canons et de mitrailleuses lourdes, passez votre chemin ! Nous verrons plus tard que sur cet opus, les programmeurs d’UbiSoft ont tout de même pensé aux amateurs de jeux d’action pure. Attardons-nous donc sur ce nouvel opus, et en tout premier lieu sur le gameplay.
Spliter Cell épisode 7 : Un nouvel espoir
Le gameplay, c’était sans conteste le point fort du précédent épisode, et nous remarquons que les développeurs l’ont bien compris. En effet nous retrouvons les mêmes mécanismes et dynamiques de jeu lors de la prise en main. Trouver et changer d’abri en un clin d’œil, tirer sur les sources de lumière pour se mouvoir dans l’ombre, éliminer furtivement : les habitués verront que Sam Fisher a gardé ses bonnes vieilles habitudes. C’est fluide, intuitif, techniquement juste, bref du très bon pour l’instant.
Au rayon des nouveautés, nous constatons que les missions peuvent être remplies de plusieurs manières. A l’image d’un Deus-Ex : Human Revolution, nous constatons que le joueur a le choix entre 3 types de profil pour son personnage : Fantôme, Panthère et Assaut. Les deux premiers styles sont des classiques pour les joueurs d’infiltration : le mode fantôme consiste à remplir une mission sans se faire repérer ni tuer quiconque, tandis que le mode panthère rapporte moins de points, mais autorise le joueur à éliminer les personnes lui barrant la route. Enfin, les points attribués en style Assaut récompensent les joueurs plus « directs » qui, n’ayant que faire de la discrétion chargent un gros fusil à pompe, et foncent tête baissée vers les ennemis. Ce dernier mode intéressera moins les joueurs : les joueurs « du cru » joueront à Splinter Cell pour les styles Fantôme et Panthère, tandis que les joueurs plus hardcore préfèreront volontiers un Duke Nukem ou un Borderlands à un jeu d’infiltration se faisant passer pour un jeu d’action pure.
Sam, c’est celui qui ne se voit pas
Autre amélioration, la difficulté : nous remarquons dans cet épisode que Sam peut avoir mal ! En effet, la difficulté a été revue à la hausse par rapport au précédent opus, et nous constatons qu’au moindre faux pas, on peut très vite se faire tuer par deux, sinon une seule balle. Pour couronner le tout, nous remarquons que l’IA a également été revue à la hausse. Avec leur tout nouveau cerveau, les ennemis sont beaucoup moins dupes et débusquent Sam beaucoup plus facilement. Il ne suffit plus d’en éliminer un et d’attendre que les autres viennent à la file indienne, ils appellent volontiers des renforts afin d’arriver par vagues de 5 voire 6 à la fois ! Il faudra donc parfois s’y prendre à plusieurs fois avant de remplir un objectif, et c’est une bonne nouvelle quand on se souvient de la facilité de SC Conviction.
Du point de vue des graphismes, nous constatons avec joie que la qualité graphique est au rendez-vous. Les textures sont excellentes, mais beaucoup de PC auront du mal à faire tourner le jeu à plein régime. Pas de grande claque graphique, mais le jeu tient largement son rang. Autre élément important : Pas de bon jeu d’infiltration sans une bonne bande son, et celui-ci ne déroge pas à la règle. L’ambiance sonore y est excellente. Au lancement de la partie, nous sommes tout de suite immergés dans une atmosphère de jeu qui met le joueur sous pression. C’est l’un des grands points forts du jeu.
Plus c’est long, plus c’est bon
Nous arrivons enfin à ce qui avait été la grande déception de SC Conviction : la durée de vie. Ici, force est d’admettre que les développeurs ont retenu la leçon. Outre la quête principale, le jeu offre des quêtes annexes ainsi que des niveaux spéciaux permettant de débloquer du matériel supplémentaire. De plus, celui-ci peut être amélioré en de nombreux points, ce qui pousse encore plus loin les possibilités de jeu. Très bonne surprise, les quêtes annexes sont quasiment toutes jouables à la fois en solo et en multijoueur, ce qui promet de très bonnes parties en duo.
En conclusion, le dernier né de la série des Tom Clancy’s Splinter Cell est sans aucun doute un beau bébé, auquel on a du mal à trouver des défauts. Tous les éléments sont réunis pour passer de très bons moments. Mention spéciale pour le confort de jeu et la superbe ambiance sonore auxquels les développeurs nous ont décidément habitués sur cette série.
Note : 8.5/10
+ Le gameplay et la maniabilité – les points « Assaut »,
+ L’ambiance sonore excellente sans grand intérêt pour un tel jeu
+ La durée de vie prolongée