Prenons la machine à remonter le temps, et voyageons d’environ cinq ans en arrière. Le 30 novembre 2010 pour être précis. Une petite perle vidéo-ludique signé Team Meat était sortie, j’ai nommé Super Meat Boy.
Super Meat Boy, notre steak rouge saignant à point préféré est de retour depuis le 6 octobre 2015. Et cette fois-ci, Meat Boy n’a pas seulement l’intention de sauver sa dulcinée. Il veut aussi conquérir le cœur des joueurs en possession de la dernière console de Sony, la Playstation 4. Que vaut donc cette toute nouvelle version ?
Super Meat Boy n’est pas là pour rigoler. Comme un certain plombier moustachu, Meat Boy sera prêt à laisser sa peau pour sauver sa princesse Meat. Une princesse maintenant entre les mains du mystérieux, du mal aimé et du très méchant Dr. Fetus.
Super Meat Boy, pour ceux qui ne connaissent pas encore, est un jeu de plate-forme inspiré par les jeux vidéos des années 80 et 90. Reprenant les bases et les commandes de ces derniers, la prise en main est ultra rapide et intuitive. En même temps, le joueur ne dispose que de deux boutons à presser. Un pour sauter, et l’autre pour courir. Mais simplicité ne rime pas forcement avec facilité. Et oui, les petits niveaux que Meat Boy parcourt seront parsemés de pièges. Notamment de scies circulaires bien affûtées ou de jet de lave. Des obstacles qui donneront du fil à retordre à Meat Boy comme au joueur. Le but du jeu est de parcourir ces petits niveaux le plus rapidement possible pour débloquer l’alter ego obscur et bien hard de ce même niveau.
Meat Boy traversera un peu près 8 mondes différents allant de la forêt luxuriante à des usines en passant par l’enfer. Chaque monde sera composé d’une vingtaine de niveaux, auquel il faut ajouter leurs doubles en difficulté hard. De quoi occuper le joueur de nombreuses heures.
Ce qu’il faut savoir, c’est que le gameplay et le level-design sont complètement gérés de A à Z. Mourir n’énervera pas forcément puisque ce n’est en aucun cas de la faute du jeu si on n’y arrive pas mais bien de celle du joueur et de ses réflexes.
Meat Boy pourra être aidé par plusieurs alliés, chacun ayant son propre atout. L’un pourra se coller au mur, l’autre faire des doubles sauts… De quoi faire le jeu avec une vision différente ou tout simplement pour se débloquer puisque certains personnages seront plus adaptés pour passer certaines situations.
Le style graphique du jeu est très proche des jeux flash. Sauf qu’ici, la 2D est très efficace et correctement animé. Seul hic, certaines plates-formes sont très dures à distinguer. A l’image de Aaru’s Awakening, on peut confondre les plates-formes avec les arrières-plans. C’est dommage. Surtout qu’on n’a le droit à aucune erreur pour pouvoir aller au bout des niveaux.
Il y a également des niveaux bonus qui, eux, ont un style plus rétro, que je trouve d’ailleurs plus agréable à l’œil que le design de base.
Nouvelle console, nouveau format ?
Malheureusement, jouer à Super Meat Boy cinq ans plus tard sur PS4 n’apportera rien de plus aux anciens joueurs. Le jeu reste exactement le même, mis à part un détail, la bande-son. Les anciennes musiques du soft ont laissé place à de nouveaux titres. Malheureusement, les musiques tournent en boucle. C’est d’autant plus navrant qu’il n’y a que 8 musiques, soit une par monde. Mais il faut avouer qu’elles restent très agréables à l’oreille et qu’elles sont bien mixés.
- Un gameplay maîtrisé de bout en bout
- Des heures et des heures de jeu
- Aucune nouveauté sur cette version PS4