De l’association de fantasy et de romance est né Le Jeu de l’assassin d’Amy Raby, lauréat de l’Emerald City Opener.
Vitala Salonius est un assassin surentrainé et une femme aussi attirante que dangereuse œuvrant pour la libération de son peuple. Sa mission : séduire l’Empereur avant de lui porter le coup fatal. Dirigeant d’un pays au bord du chaos, Lucien Florian Nigellus ne baisse jamais sa garde. Sa vie étant menacée à chaque instant, il ne peut se le permettre, même devant cette éblouissante courtisane de passage au palais. Lucien ne ressemble pas au tyran sanguinaire que Vitala s’est imaginé. Prise entre ses convictions et un sentiment plus trouble, elle hésite. A qui ira sa loyauté ?
Un vrai nid de crabe en terre Kjallane
L’empire Kjallan a asservi de nombreuses populations au cours des siècles de son existence, dont les terres riorcanes. Vitala est une métisse riorcane et kjallane, et fût formée par le Cercle d’obsidienne pour assassiner l’Empereur depuis sa plus tendre enfance. De nombreux soldats Kjallan sont des mages de guerres avec la capacité à anticiper les attaques et l’Empereur en est un… Tâche difficile pour Vitala, qui devra user de ses charmes et de ses talents de joueuse de caturanga (sorte de jeu d’échec) pour faire baisser sa garde à Lucien. Le Jeu de l’Assassin est un roman de fantasy et de romance et je dois dire que son histoire m’a fortement accroché ! L’auteur diffuse tout au long des 500 pages des approfondissements sur l’univers mais il aurait été difficile de développer l’univers sans empiéter sur l’histoire. Le Jeu de l’Assassin possède tous les arguments qui font qu’un roman pour la jeunesse fonctionne : intrigues, trahisons, batailles, charme et sexe. La dernière partie est un peu trop étendue et revient trop souvent sur le devant la scène. J’ai eu l’impression à certains moments de lire un roman érotique plutôt qu’un livre de jeunesse, du moins pour adolescents. Le titre en lui-même – Le Jeu de l’assassin – sera d’ailleurs une sorte de fil directeur aux diverses interprétations possibles tout au long du roman. Que ce soit le caturanga, les intrigues dans lesquelles Vitala se retrouvera mêlée, tout cela fera partie du « jeu ». Le style est relativement fluide et agréable à lire, mais seulement deux personnages sont relativement développés : Vitala et Lucien. Les autres ne sont que des personnages secondaires sans trop de relief, ou en tout insuffisant pour s’y attacher. Pour finir, le style et l’histoire du Jeu de l’Assassin sont suffisamment accrocheurs pour mériter amplement votre attention.
Le Jeu de l’Assassin – Bonus
Vous pouvez vister le site des éditions Bragelonne.
- L’histoire
- Le style
- La magie
- Trop de scènes torrides
- Qu’un seul tome
- Personnages secondaires fades