Critique – Une histoire d’amour
Inspiré d’une histoire vraie, ce film se résume en deux mots : froid et glacial. Les décors, les acteurs, l’histoire, tout est austère, glacé, rigide.
L’histoire (d’amour, ah bon ?), n’existe pas, seuls deux partenaires dont l’unique moyen de communication se joue sur le seul mode sado-maso. Qu’a voulu montrer la réalisatrice : une sordide histoire entre une call girl (pour ne pas dire une pute) et son client? Si c’est le cas, le but est atteint. Les personnages ne convainquent personne dans un scénario inexistant alternant des scènes de jeux sexuels sado-maso et des silences glaciaux.
Les décors et les costumes, participent, à un parti pris, volontaire sans doute, à cette impression de froideur. On se croirait presque dans un film en noir et blanc. Heureusement que Benoît Poelvoorde en banquier arrogant et suffisant et Laetitia Casta en maîtresse dominatrice sont généralement de bons acteurs mais qui ne peuvent ici sauver ce désastre. La bande son anime honorablement l’ensemble.
Il en résulte un climat malsain, dont l’issue, trop prévisible ne surprendra personne. Bref, je me suis ennuyée ferme et j’avoue que je me suis forcée pour regarder jusqu’au bout ce que je considère comme un non-film.